Hypersensible ascendant Gémeaux…

Hypersensible ascendant Gémeaux, c’est ce que je suis et c’est double peine….

Quand j’ai été diagnostiquée hypersensible, je n’ai pas vraiment pris cela au sérieux. Et pourtant j’étais bien obligée de constater que sans suivi thérapeutique et traitement chimique que je prends toujours je ne tenais pas debout.

Avoir simplement plus de sensibilité que la moyenne des gens me semblait gérable,  malheureusement plus je vieillis, plus je traverse d’épreuves  et plus je sens que cette hypersensibilité si elle est une force, un don du ciel, elle est aussi paradoxalement un handicap.

Peu à peu je me sens partir, me retirer du monde des humains… La vie n’a de sens pour moi que lorsque je suis en « état d’amour » et cet état depuis 2014 je ne le sens plus. Le burn-out a tout brûlé, même la naissance de mon petit-fils ne me donne pas envie d’avancer… toutes mes amours me manquent….

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Burn out?

Pourquoi n’a t-on pas trouvé un mot français pour exprimer ce qui d’un coup, comme la foudre vous mets à terre?

Le burn out? Qu’est-ce donc? Littéralement, faire un burn-out, c’est « brûler de l’intérieur, se consumer ». « C’est une usure à petit feu qui trouve sa source dans le cadre professionnel » Et comme le disent souvent les personnes qui ont été victimes d’un burn-out on ne voit rien venir, je n’ai rien vu venir!

Je travaillais depuis presque 30 ans et je vous assure que j’adorais mon métier et c’est peut-être cela qui m’a anéantie. Educatrice au Ministère de la Justice, puis responsable d’unité éducative, mon amour du métier n’a jamais failli, j’ai toujours trouvé sens à mon travail.

Toujours volontaire, disponible, impliquée, innovante, force de proposition, travailleuse, ne comptant jamais le temps donné j’ai travaillé avec conviction tout au long de ma carrière. S’occuper des enfants en difficultés c’était mon crédo, ma vocation, c’était cela qui m’avait poussée trente ans plutôt à passer le concours de ce Ministère.

Souvent il faut savoir que c’est justement les personnes enclines au perfectionnisme qui craquent, d’autant plus qu’elles attendent une forme de reconnaissance qu’elles ne reçoivent jamais. « Extrait  du magazine Psychologies : Le plus souvent, ce sont des personnes très engagées dans leur travail, qui aiment leur entreprise, des personnes ‘pilier’. Ce sont elles qui subissent le plus les tensions et le stress ». Des individus perfectionnistes, en quête de reconnaissance, dévouées à leur société… qui ne comptent ni leurs heures ni leur énergie, et se retrouvent les plus vulnérables face à ce que l’on appelle « la maladie de l’idéalité ». »

Mon parcours professionnel a été ardu, m’obligeant à délaisser ma famille et mon foyer pour cause de mutation, et puis se sont rajoutées les astreintes, le travail qu’on rapporte à la maison, les réunions qu’on préparent le dimanche pour ne pas empiéter sur le temps professionnel.

Et puis un jour, je n’ai plus pu avancer, les signes avant coureur ont été l’amaigrissement, un amaigrissement vertigineux 12% de mon poids en 3 mois, la fatigue, l’insomnie, l’irritabilité….le chaos.

Aujourd’hui je ne suis pas sortie de là, après 5 ans de congés de longue durée imposé par mon administration et par mon médecin me voilà à 60 ans en retraite anticipée… Un véritable cataclysme pour moi, la honte m’envahit, pourtant qu’y a-t-il de honteux à trop donner de soi et à faillir?

Je prends conscience aujourd’hui de la solitude qui a été la mienne et surtout je prends conscience que, sur notre lieu de travail quel qu’il soit, nous ne sommes qu’un numéro qui génère des résultats, ou qui doit impérativement générer de bons résultats, sinon…..

Et le deuil est long, je n’ai eu droit à aucun pot de départ, aucune carte de collègues, aucun message de cette équipe d’éducateurs que j’ai portée à bout de bras et à laquelle j’ai redonnée la dignité qu’elle avait perdue….le néant.

Pour la petite histoire j’étais à la fois l’épouse et la chef de service de l’un des membres de cette équipe, et bien même mon époux s’est désintéressé de mon état et au vue de cette désertion je me suis séparée de lui…. Une vie ruinée…

Voilà cinq ans aujourd’hui que je ne travaille plus et je le vis encore très mal, je n’ai pas encore récupéré mon équilibre et ma force, ni physique ni psychique.

Si je tenais à apporter mon témoignage ici sur mon blog c’est pour mettre la lumière sur une vraie maladie, pour expliquer que  le « burn out » est une dépression plus que sévère.

Ce n’est pas un chagrin d’amour, ni un deuil c’est un cataclysme qui vous anéantit, qui vous fait douter de tout et surtout de votre valeur.

Vous vous sentez un déchet, rejeté de votre milieu professionnel et coupable en même temps car vous continuez, au moment où vous êtes en maladie,  à percevoir un salaire, moindre certes, mais un salaire, alors que vous ne produisez plus!

Et dans la vie, aujourd’hui PRODUIRE, être rentable est le maître mot!

Alors pour toutes celles et ceux qui travaillent à fond, qui n’esquivent jamais les coups bas, la charge de travail, prenez soin de vous, soyez attentifs à votre bien-être. Soyez bienveillants avec vous-mêmes. Vous n’avez droit qu’à un seul passage sur cette terre.

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La vie est belle!

Oh que oui, elle est belle la vie et pourtant j’ai traversé 5 ans de détresse, de désespoir absolu où cette vie me semblait un fardeau, un fardeau de plus en plus lourd à porter où seule la mort me semblait être le refuge… Je ne trouvais pas l’issue…

Un « burn out » est la chose la plus difficile que j’ai eu à surmonter, couronné d’un chagrin d’amour, puisque j’ai dû me séparer de mon mari au début de la maladie. J’ai mis pratiquement cinq ans à me relever, à réapprendre à manger, à dormir, à marcher, à parler….à respirer, à vivre.

La découverte de l’hatha-yoga par l’intermédiaire de mon professeur de l’époque Jessica Roméo ainsi que ma passion pour l’écriture m’ont tirée peu à peu de cette descente aux enfers et aujourd’hui à 60 ans pourtant, je le dis haut et fort, la vie est belle et effectivement après l’orage le soleil peut refaire son apparition.

Et puis l’amour est à nouveau venu illuminer ma vie, alors que je n’y croyais plus, par le biais, l’attention, l’affection, la disponibilité de mes amies et très récemment la rencontre d’un homme….Jamais je ne pensais faire à nouveau confiance à l’amour, et encore moins à un homme….

Alors je vous présente mon bonheur par le biais d’un petit look mode et à travers deux marques que j’affectionne particulièrement Grain de Malice (rien que le nom met de la malice dans vos tenues) et Karma Koma une enseigne française basée en Corse et à Bali dont je vous ai déjà parlée dans d’autres billets.

Je porte ici mon pantalon à imprimés tropicaux de Grain de Malice que j’ai dépareillé avec un top court et très échancré dans le dos de Karma Koma d’une couleur bleu canard éclatante! L’ensemble fait un joli effet et se suffit à lui-même, besoin de rien d’autres.

Je porte d’anciennes sandales à lacets de chez Bershka et quelques petits bijoux, des boucles d’oreilles superbes qui viennent de chez Le Lotus Bleu et moi je suis fan des créoles . Mon sac besace moutarde vient d’une ancienne collection de l’enseigne à petit prix Kiabi, Et surtout je souris à la vie et le sourire cela change tout.

Alors mesdames essayez de prendre du recul, quand tout va mal et continuez à sourire, la vie n’est jamais finie tant qu’il y a le souffle, la petite flamme de bougie reste allumée et je suis très bien placée pour le savoir.

Quand tout va mal, pensez à vos souvenirs heureux, à la caresse du soleil, au sourire de vos enfants, à votre plat préféré, à la jolie balade que vous avez faite avec votre amoureux, aux câlins de votre chat….le bonheur est une multitude de petits détails et même si le compte en banque est vide ce n’est pas mortel, prenez de la hauteur et cessez d’avoir peur…. Accrochez vous à l’amour de ceux que vous aimez…

Je vous souhaite une très belle vie d’amour et amusez-vous à vous looker avec trois fois rien, ça change les idées!

Je remercie encore mon amie Céline pour sa disponibilité, son affection et ce magnifique shooting.

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La légèreté n’est-elle pas la clé du bonheur?

Plus j’avance sur mon chemin et plus je m’interroge, les saisons défilent, les jours défilent, les modes défilent…notre monde est prisonnier d’une agitation incessante mais surtout d’une agitation dont le seul but semble être l’appât du gain.

 

Je ne me sens pas appartenir à ce monde là, je n’ai jamais été une accro à la société de consommation, très probablement parce que j’ai vécu toute mon adolescence dans un pays pauvre où consommer voulait surtout dire se nourrir et j’ai grandi au sein d’une famille où le superflu n’a jamais eu sa place. J’ai été tellement formaté ainsi que même au moment le plus prospère de ma vie professionnelle je ne parvenais pas à acheter quelque chose d’inutile.

Je ne souffre absolument pas de cela, amasser des biens ne signifient rien pour moi, je ne vous cache pas que j’ai besoin comme tout un chacun d’un certain confort de vie mais amasser des biens simplement parce qu’ils sont « tendance », à la mode, à la pointe du progrès …non, ceci n’est pas moi, et je pense que cela m’évite bien des frustrations et désappointements.

J’ai toujours su me contenter de ce que j’ai sans en souffrir, l’essentiel étant pour moi l’épanouissement de ma fille. Mon rêve n’a jamais été d’être milliardaire mais plutôt riche d’amour, j’aurais tant aimé appartenir à une famille comme dans « Les Quatre filles du Docteur March » ou tant aimé fonder ma propre famille,  avoir des enfants autour de moi, des rires, des pleurs aussi, des cris, la vie en somme,  car l’essentiel n’est-il pas là?

Depuis plus deux ans je pratique le yoga, j’ai commencé à me tourner vers cette discipline après un burn-out sévère qui m’a laissée vraiment dans le chaos le plus complet.

Le temps était venu pour moi de me poser, de réfléchir, de m’occuper un peu de moi au lieu de courir après une performance professionnelle qui au final ne conduit pas à grand chose!

L’essentiel pour être heureux, n’est-il pas simplement d’être en harmonie avec soi-même, en harmonie avec sa façon de penser même si celle-ci est réprouvée par autrui?

Préférer les balades en pleine nature avec mes chiens plutôt que de courir après le dernier article à la mode. Respirer, sentir le souffle du vent, prendre le temps de lire, prendre le temps d’apprendre, réfléchir vraiment  au  « pourquoi on a mal » et à ce que l’on pourrait faire pour y remédier.

Dans tous les magazines, vous trouvez aujourd’hui des chapitres entiers sur la « hyggie therapie », « la sobriété heureuse » « la simplicité volontaire », toutes ces nouvelles théories sur le bonheur et le secret pour le trouver.

Nous nous rendons compte de plus en plus que l’accumulation nous fragilise, nous passons notre temps « à combler des faux vides par des fonds pleins ». Et si nous réapprenions à utiliser notre énergie pour nous occuper des humains et à moins se soucier des objets et des biens matériels. Libérer de l’espace chez soi, pour libérer de l’espace dans sa tête.

Que diriez vous de redevenir humble et de mettre fin au paraître? Se sentir aimer par pour ce que l’on possède ou ce que l’on offre avec de l’argent mais se sentir aimer car nous sommes bienveillants envers autrui, à l’écoute, serviables.

Il s’agit ici de trouver le juste milieu entre nos envies et nos besoins et de toujours regarder en bas, ceux qui ont moins et qui gardent pourtant le sourire,  plutôt que de sans cesse viser plus haut.

Comme l’affirme Lao Tseu « celui qui sait qu’il possède assez, est riche »

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