My lovely tatoo

Il m’a fallu attendre l’âge de 60 ans pour faire mon premier tatouage mais pourquoi ? La vraie question est pourquoi cette envie, ce besoin de me faire tatouer?

J’avoue , avec honte d’ailleurs, que j’avais beaucoup d’à priori sur les tatouages pensant (comme je l’avais entendu dans ma jeunesse) que les personnes tatouées sont assimilées à des « voyous » des gens « peu recommandables ». Aujourd’hui je prends réellement conscience de la valeur que peut avoir un tatouage et combien un dessin sur la peau peut être une façon à soi d’exprimer quelque chose.

Un tatouage peut exprimer une émotion (chagrin, colère…) il peut exprimer un sentiment (amour, haine, révolte, appartenance, origine), il peut permettre d’estomper des cicatrices,  il peut être aussi porter comme un bijou indélébile, un bijou qu’on ne pourrait peut-être pas s’offrir en vrai, ou une fleur qui serait périssable. Je pense notamment à la fleur de lotus, si belle, si douce, si féminine, si rare, comment l’avoir si ce n’est en se la faisant tatouer?

Depuis la récidive de ma maladie en 2013, beaucoup de choses se sont bousculées dans ma tête, la spiritualité est entrée dans ma vie par l’intermédiaire en premier lieu de la pratique de l’hatha-yoga. Une pratique qui m’a permise de rester vivante et de reconnecter mon corps avec mon esprit. Ce travail de reconnexion a été long et semé de larmes et j’ai accompli ce long chemin grâce à @jessicaromeoyoga, sans son dévouement, sa patience, son professionnalisme j’aurais très certainement lâché la rampe.

Au cours de cette pratique j’ai découvert la spiritualité, Les Accords Toltèques entre autres, les livres de Eckart Tholle et beaucoup d’autres auteurs qui m’ont aidée à relever la tête et à ne pas mourir malgré une maladie qui me détruit et a détruit progressivement mon union avec l’homme qui fut à mes côtés pendant 15 ans et que j’ai tant aimé.

Aujourd’hui, je me sens enfin prête à tourner la page, à entamer un autre chemin, à croire que la vie peut être belle et douce et j’avais besoin de l’écrire, de me l’écrire….sur la peau.

Je m’étais promis que le jour où je serais debout et que j’aurais atteint un poids suffisamment raisonnable j’irais au Népal faire un trek sur la chaîne des Himalayas en guise de reconnaissance.

Ce trek je l’ai fait cette année et ce voyage a été marqué pour moi d’une pierre précieuse. J’ai découvert là bas le véritable sens de l’expression OM et à mon retour en France j’étais décidé à me le faire tatouer sur le corps pour ne jamais oublier à quoi je devais ma renaissance.

Il ne restait plus qu’à trouver le tatoueur et j’ai rencontré Jade de Street Art Corp’s.

Cette rencontre a été un vrai coup de coeur. Le lieu où Jade exerce avec son mari, qui fait quant à lui les piercing, est un endroit chaleureux et très accueillant, loin d’être glauque comme on pourrait se l’imaginer. On entre comme dans un petit salon boudoir, un petit lieu rempli de dessins, d’images, de rêves, de vécus, d’émotions…

Jade porte en elle une infinie douceur, une bienveillance, ses grands yeux verts vous transmettent toute la lumière du monde, elle vous écoute, comprend vos attentes, elle vous conseille. Pour exemple, je voulais poser mon dessin sous mes cheveux, elle a su me convaincre de le poser sur mon poignet et combien elle a eu raison! Je peux le voir, le regarder tous les jours et me souvenir….et garder confiance.

Son travail est d’une telle qualité, finesse, élégance que je n’ai pas voulu en rester là, ainsi j’ai décidé la semaine prochaine de me faire tatouer ma deuxième devise autour de la fleur de lotus que j’aime tant, une fleur qui s’épanouit même dans la boue. Autour de cette fleur seront tatoués les trois mots suivant « never give up » pour me souvenir que je n’ai pas le droit de tirer ma révérence, que des personnes m’aiment et que même si moi je ne m’aime pas je n’ai pas le droit de lâcher la rampe. « On est responsable de ceux qu’on aime » (St. Exupéry).

La pureté du lotus

« Un autre attribut du lotus, expliquant qu’il soit devenu un symbole bouddhique, est que, tout en poussant et fleurissant dans l’eau boueuse, il développe des fleurs pures et belles. De même, la pure nature de bouddha émerge de l’intérieur de la vie des personnes ordinaires, malgré le « trouble » de leurs illusions et désirs. »

Et à votre avis où vais-je déposer cette jolie fleur de Lotus?

Vous le saurez bientôt….mais ce que je voulais surtout mettre en avant c’est que nous n’avons pas le droit d’avoir des préjugés sur les personnes tatouées car chaque tatouage a une raison d’être pour celle ou celui qui le porte.

Mais surtout je voulais rendre hommage au travail de Jade et lui dire à quel point je suis heureuse de l’avoir rencontrée. Une belle rencontre et une très belle personne.

Coordonnées du salon:

375, avenue Saint Just
( derrière INDIAN Moto)
La Garde
 Tél: 04 94 03 25 65

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Que faire quand il pleut

J’ai horreur de la pluie, surtout quand elle dure depuis 5 jours et que je suis proche de la crise de neurasthénie!

Quel cauchemar que ces jours de pluie, chez nous en Provence, on n’est loin d’être habitué et préparé à ce genre de situation, contrairement aux gens du Nord qui se réunissent, se retrouvent pour boire un café en jouant aux cartes ou aux dés….mais moi que puis-je faire avec mes toutous qui tournent en rond de ne pouvoir sortir….

Bref, le jour du quatrième jour de pluie je me suis enfin décidée à sortir « les rames » et à me rapprocher du centre commercial le plus proche pour me faire une petite toile! J’avoue que je n’avais guère le choix au niveau des films, soient des films d’enfants, soient des comédies à deux euros, j’ai choisi la comédie, la légèreté, la non prise de tête la détente…. jamais je ne me serais cru capable d’aller voir un film de Franck Dubosc et pourtant j’y étais!!!

Un film, il s’agit, vous l’avez peut-être deviné, de Tout le monde debout, avec dans les rôles principaux, Franck Dubosc, évidemment, accompagné d’Alexandra Lamy, Elsa Zylberstein et Gérard Darmon. Ce long métrage n’a vraiment rien de transcendant, mais je l’avoue humblement il m’a fait oublier la pluie, m’a changé les idées et fais sourire, n’est-ce pas au fond la but du cinéma? Même d’un film léger, voir même un peu débile je parviens toujours à tirer du bon!

L’histoire:

Jocelyn, homme d’affaire en pleine réussite, est un dragueur et un menteur invétéré. Lassé d’être lui-même, il se retrouve malgré lui à séduire une jeune et jolie femme en se faisant passer pour un handicapé. Jusqu’au jour où elle lui présente sa sœur elle-même handicapée…

On retrouve le talentueux Gérard Darmon, dans le rôle du meilleur ami, et Elsa Zylberstein dans le rôle de la secrétaire un peu « vieux jeu », adorable, serviable, acceptant tous les caprices de son patron, excellente aussi dans ce rôle de soubrette émotive.

De ce film ressortent deux grandes idées, la première, combien les hommes peuvent être menteurs, fourbes, sournois, idiots simplement dans le but, excusez-moi du terme, de « tremper leur biscuit », la deuxième idée est celui du handicap et là le sujet est extrêmement bien traité.

Le mensonge des hommes et les pièges dans lesquels ils peuvent se fourrer tout cela pour séduire une femme alors que la vérité est souvent tellement plus facile à dire. D’autre part comment entamer une relation de couple en partant sur un mensonge? Pour moi cela n’est pas concevable, mentir sur son âge, sa profession, sa famille….quel sens cela a t-il de mentir ainsi? La honte d’avouer une vérité et mille fois moins grande que la honte d’avouer un mensonge, non?

Quand à la thématique du handicap extrêmement bien traitée car elle montre combien dès qu’une personne souffre d’un handicap, quelque qu’il soit, la couleur de sa peau, ses origines, le quartier dans lequel il vit, un handicap moteur ou un handicap psychique, la personne cherche à dépasser cette souffrance et cravache dix fois plus qu’une personne dite « normale », comme si elle avait une revanche à prendre. Pour moi un handicap peut revêtir plusieurs formes, pas seulement physique on peut être privé de sa mobilité mais on peut être privé aussi à cause de bien d’autres facteurs. Dans le film il apparaît assez clairement que Franck Dubosc est privé de décence, de savoir-être avec les femmes et le plus handicapé des deux n’est pas celui qu’on croit.

Dans la vie courante les exemples sont courants, pensez à Grand Corps Malade, Djamel Debouzze, Michel Petruccianni, et bien d’autres encore….

Ici Alexandra Lamy, admirable, charmante dans ce rôle, se retrouve condamnée à la chaise roulante suite à un accident de voiture dont d’ailleurs elle a l’entière responsabilité. Nous voyons évoluer devant nous une personne qui n’est pas clouée dans un fauteuil, elle a des ailes, raffinée, intelligente, intuitive, féminine… Elle croque la vie à pleine dents en oubliant son fauteuil, elle pratique le tennis et déploie une énergie extraordinaire, elle est musicienne, concertiste et elle laisse bouche bée tout un théâtre dès qu’elle saisit son archet et son violon.

Moi je dis respect, et si je vous invite à aller voir ce film, si il est encore à l’affiche c’est pour que vous cessiez de regarder les handicapés comme des personnes « à part », que vous vous donniez le droit et même le devoir de vous battre pour accomplir votre vie! Que vous cessiez de vous plaindre la vie est parfois encore plus difficile pour d’autres!

Quant à vous messieurs, arrêtez de vouloir mettre de la poudre aux yeux aux dames pour les séduire. Pour trouver l’amour déjà la règle c’est de ne pas le chercher, et sachez que les femmes d’aujourd’hui veulent surtout de la gentillesse, de l’authenticité, de l’élégance dans les gestes et la façon de penser (on appelle aussi cela de la courtoisie) et surtout faites les rire et ne soyez en aucun cas radin, pour recevoir il faut savoir donner sans rien attendre en retour.

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Crédit photos: Allociné

 

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Chasseur d’images

J’ai fait, très récemment, grâce à Sophie Pelikan, créatrice de Créa-cord, mon billet ici, une magnifique rencontre. Une rencontre avec un artiste mais pas que, une rencontre avec un peu mon double.

Comme moi Pascal Langianni est un passionné d’images, de captures d’émotions, de captures de moments éphémères. L’émotion peut être transmise soit par des mots, soit par des images, soit même par des sons, l’émotion est d’ailleurs ce qui fait le socle d’un bon film.

Mon émotion, je la traduis la plupart du temps par des mots écrits car je n’ai malheureusement pas le talent de Pascal Langianni, un photographe absolument exceptionnel et au passage, je remercie Sophie d’avoir pu me faire rencontrer une personne de qualité, une personne rare, je n’ai pas peur des mots. Vous connaissez mon honnêteté sur ce blog, je ne parle qu’avec mon coeur et souvent mes tripes et si aujourd’hui je viens vers vous pour vous raconter cette rencontre c’est que je sais qu‘un artiste n’a pas le droit de vivre dans l’ombre et je souhaiterais mettre le projecteur sur ce chasseur d’images que je viens de croiser.

Un poète, lui, est amoureux des ciels d’orages, des lumières sur la ville, des paysages, des moments d’amour, des instants qu’on voudrait éternels, moi  je suis une amoureuse des mots car malheureusement je ne maîtrise pas la photographie.

Pascal Langiani fait plus que « prendre une photo », il sait quand il faut déclencher et pourquoi c’est maintenant qu’il faut appuyer sur le déclencheur, et cela n’a absolument rien à voir avec une technique ou un simple savoir faire.

Pascal sait « regarder » il sait « voir » il sait capturer l’émotion pure de certains moments que nous offre la vie. Capturer l’émotion, faire vibrer la personne qui va regarder le cliché est la chose la plus difficile et en même temps la plus magique que doit savoir faire un photographe.

Pensez aux clichés de Henri Cartier-Bresson ou le photographe, que n’importe quel profane connaît, Monsieur Robert Doisneau, regardez les nus de Jeanloup Sieff et vous y verrez tout autre chose que des corps nus de femmes, vous y verrez de l’amour. Tous ces grands photographes nous émerveillent car ils appuient sur le déclencheur au moment opportun, au moment choisi, au moment parfait.

Comme les grands reporters de guerre, comme Robert Capa, qui arrivent à vous faire pleurer juste avec une image qui, pourtant, est fixe! Vous arrivez à percevoir au-delà de l’image, vous entendez les bruits de balles, les corps qui tombent dans la poussière, les cris, vous êtes dans la guerre vous aussi…

Pascal Langianni vous montre un ciel d’orage, et vous voilà tout dégoulinant de  pluie, vous sentez l’eau tomber sur vos épaules, vous sentez l’herbe mouillée sous vos pieds, vous entendez les roulements de tonnerre, vous êtes dans l’orage…

Pascal sait également, comme peu savent le faire d’une manière naturelle et authentique, capturer les moments d’amour, alors faites lui confiance et chargez le de capturer vos moments de pure bonheur. Confiez lui votre visage et il saura parler de vous comme personne, il saura dévoiler quelle femme ou quel homme vous êtes, et ce qui vous fait vibrer.

Pascal, saura-t-il, avec ses clichés vous parler de moi et vous faire sentir la personne que je suis à l’intérieur, celle cachée, celle pudique, bientôt vous le saurez et cela fera l’objet d’un autre billet sur ce brillant photographe.

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Brillante et divertissante

Comme toutes les filles j’adore les comédies romantiques!

Les comédies romantiques qui finissent bien sont toujours moins émouvantes que celles où l’amour est impossible, mais quand tout finit bien, qu’est ce que c’est bien! et puis quand c’est drôle et que devant l’écran un sourire ou un éclat de rire nous prend c’est encore mieux et c’est la preuve que le réalisateur a fait mouche!

Car comme j’aime à le répéter souvent, on peut tester la qualité d’un film à l’effet qu’il produit sur nous, à l’impact émotionnel qu’il a sur nous. Rires, larmes, colère, dégoût, joie, émerveillement,  peu importe le sentiment ressenti mais il faut qu’il se passe quelque chose, car sinon à quoi bon aller s’enfermer dans une salle obscure et payer un bras une place de cinéma, car il faut bien le dire au passage, aller au cinéma devient un vrai luxe!

J’ai découvert, à travers le film « Brillantissime » que j’ai vu la semaine dernière, derrière l’actrice, une réalisatrice, et je dois avouer que Michèle Laroque ne se débrouille pas si mal dans ce registre. Michèle Laroque est une actrice que j’ai longtemps appréciée, surtout au temps de « Comme t’y es belle » et que j’ai délaissée un peu car elle me semblait devenir un peu trop sûre d’elle-même, elle semblait comme on dit « avoir pris le melon » et cette blonde que j’acceptais et appréciais comme une brune commençait à m’agacer!

Dans cette petite comédie, j’avoue être tombée sous le charme même si tout le scénario tourne autour de sa petite personne, tous les acteurs qui gravitent autour d’elle succombent. Son psy en la personne de Kad Merad aussi parfait que dans « L’Italien » le gentleman qui ne veut jamais offenser, Gérard Darmon qui vend des légumes en faisant de la philosophie tout en lisant de la littérature dont il est passionné, Pascal Elbé, un ex-mari hébété, qui quitte mais qui au fond de lui est un homme fragile, Françoise Fabian, comme toujours divine dans le rôle de mère un peu égoïste et qui sait mettre les pieds dans le plat comme une mama juive, tout ce petit monde joue son rôle à la perfection.

L’histoire:

Angela pense avoir une vie idéale. Elle vit à Nice, dans un bel appartement, avec un beau mari et une charmante ado. Mais le soir de Noël, sa fille la laisse pour rejoindre son petit copain, son mari la quitte et sa meilleure amie préfère prendre des somnifères plutôt que de passer la soirée avec elle. Le choc ! Angela n’a plus d’autre choix que celui de se reconstruire… et ce n’est pas simple avec une mère tyrannique, une meilleure amie hystérique et un psy aux méthodes expérimentales.

Cette petite comédie sous son habit burlesque aborde tout de même le sujet de la rupture amoureuse, et de la rupture brutale, celle qui tombe comme un couperet sans nous laisser le temps de comprendre de quoi on est coupable!

Et ce petit film nous fait la démonstration qu’on peut se reconstruire après une rupture. Il nous montre comment reprendre confiance en soi, comment passer tous les stades de la rupture, la colère, le dépit, le chagrin pour ensuite pouvoir regarder l’avenir d’un oeil neuf et brillant!

Ce film fait la démonstration de comment se passe la reconstruction d’une femme qui se fait larguer mais je me dis combien il serait intéressant de faire un film sur la reconstruction d’un homme quand il est plaqué!

Car à chaque mal, son remède et l’ordonnance pour la guérison d’un homme et bien différente de celle d’une femme.

Un homme a t-il besoin de faire le deuil d’une relation autant qu’une femme? Il me semble qu’un homme a plus vite le désir de « boucher le vide de l’absence » qu’une femme! Mais mes propos n’engagent que moi, mais je suis tout de même convaincue que les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus.

Voilà, j’arrive à la conclusion de mon billet et je vous invite à aller vous détendre en regardant cette petite comédie peut-être moins brillante qu’il n’y paraît mais qui fait du bien au moral quand on n’a le vague à l’âme, que vous soyez une femme ou un homme!

Je vous souhaite une belle séance et n’oubliez pas que vous pouvez également me retrouver sur Instagram et Twitter.

 

Crédit photos: Allociné

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