Les choses simples

Voilà bien longtemps que je n’avais pas poussé la porte d’une salle obscure… rien de bien tentant à l’affiche ces derniers mois. Depuis Avatars je n’avais rien vu qui vaille la peine que je vous en touche un mot…

Mais aujourd’hui je renoue avec le plaisir de partager avec vous l’émotion que j’ai ressentie durant la projection de ce film.

 

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L’Avent Noël et l’Après Noël

Les préparatifs de Noël nous occupent au moins durant deux mois précédant la date du 24 décembre, tout le monde s’affaire à trouver « le cadeau », à établir le menu, à réfléchir à la décoration de table et à orner son sapin, mais personne ne parle du blues de l’Après Noël!

Pourtant l’Après Noël est aussi vrai que le baby blues, c’est souvent un moment décisif, un moment bref certes mais où l’on prend conscience de ce qui est vrai et de ce qui est tronqué! Je parle évidemment de sentiment. Le réveillon de Noël est souvent le moment fatal où vous comprenez si vous êtes entourés des bonnes personnes ou si toutes ces grandes tablées autour de la  « sacro-dinde » farcie n’est qu’un simulacre de bonheur!

Vous le saisissez très vite … Il y a déjà la manière dont sont placés les convives autour d’une table (parfois on est placé au bout d’une table rectangulaire interminable qui ne vous donne accès à rien, ni au festin, ni à la conversation. Vous le percevez aussi à la position de la maîtresse de maison (souvent la mère, ou la fille), si elle est toujours debout à aller et venir, fébrile, inquiète , n’est ce que la volonté de servir et de rendre heureux ou l’angoisse de ne pas en faire assez, ou d’échapper à quelque chose… et est-ce là le signe de bienséance que de laisser la femme tout gérer et tout organiser?

Et puis il y a les discours des repas de famille, ceux qui se répètent au fil des années,  les discours creux ou déjà entendus, il y a les conversations que l’on évite pour ne froisser personne car il ne faut surtout pas gâcher la fête. Vous vous rendez compte souvent  que seuls les enfants occupent le terrain, un subterfuge bien commode  pour que les adultes n’aient rien à se dire….

Quel est le vrai sens de Noël? Quel est le sens que vous mettez à gâter vos proches? Les cadeaux sont-ils des messages que vous adressez ou bien sont-ils le résultat de désirs formulés, de « wishlist », de commandes…

En ce qui me concerne je ne fais jamais de cadeaux à la légère. Et j’ai la sale habitude de décoder les cadeaux que je reçois, comme la fois où j’ai reçu un affreux pyjama en éponge velours taille XXL de mon ex-belle-mère qui me détestait: le message était on ne peut plus clair!

Je soigne particulièrement les présents que j’offre car j’ai besoin de faire sentir à la personne que je l’aime et que je la connais ou tout du moins j’essaie de coller aux mieux à sa personnalité, à sa sensibilité.

Tous mes cadeaux sont en général accompagnés de quelques mots écrits avec le coeur. Les écrits ont toujours été importants pour moi. Et souvent si j’en reçois je les collectionne c’est idiot n’est-ce pas, vous trouvez cela sûrement puéril.

Vous comment vivez-vous cet après Noël, le vide vous envahit-il d’un seul coup ou prenez vous conscience du temps qui passe ou de l’amour qui vous manque ou de l’amour que vous avez envie de donner encore plus…. Noël vous laisse t-il des marques indélébiles?

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My lovely tatoo

Il m’a fallu attendre l’âge de 60 ans pour faire mon premier tatouage mais pourquoi ? La vraie question est pourquoi cette envie, ce besoin de me faire tatouer?

J’avoue , avec honte d’ailleurs, que j’avais beaucoup d’à priori sur les tatouages pensant (comme je l’avais entendu dans ma jeunesse) que les personnes tatouées sont assimilées à des « voyous » des gens « peu recommandables ». Aujourd’hui je prends réellement conscience de la valeur que peut avoir un tatouage et combien un dessin sur la peau peut être une façon à soi d’exprimer quelque chose.

Un tatouage peut exprimer une émotion (chagrin, colère…) il peut exprimer un sentiment (amour, haine, révolte, appartenance, origine), il peut permettre d’estomper des cicatrices,  il peut être aussi porter comme un bijou indélébile, un bijou qu’on ne pourrait peut-être pas s’offrir en vrai, ou une fleur qui serait périssable. Je pense notamment à la fleur de lotus, si belle, si douce, si féminine, si rare, comment l’avoir si ce n’est en se la faisant tatouer?

Depuis la récidive de ma maladie en 2013, beaucoup de choses se sont bousculées dans ma tête, la spiritualité est entrée dans ma vie par l’intermédiaire en premier lieu de la pratique de l’hatha-yoga. Une pratique qui m’a permise de rester vivante et de reconnecter mon corps avec mon esprit. Ce travail de reconnexion a été long et semé de larmes et j’ai accompli ce long chemin grâce à @jessicaromeoyoga, sans son dévouement, sa patience, son professionnalisme j’aurais très certainement lâché la rampe.

Au cours de cette pratique j’ai découvert la spiritualité, Les Accords Toltèques entre autres, les livres de Eckart Tholle et beaucoup d’autres auteurs qui m’ont aidée à relever la tête et à ne pas mourir malgré une maladie qui me détruit et a détruit progressivement mon union avec l’homme qui fut à mes côtés pendant 15 ans et que j’ai tant aimé.

Aujourd’hui, je me sens enfin prête à tourner la page, à entamer un autre chemin, à croire que la vie peut être belle et douce et j’avais besoin de l’écrire, de me l’écrire….sur la peau.

Je m’étais promis que le jour où je serais debout et que j’aurais atteint un poids suffisamment raisonnable j’irais au Népal faire un trek sur la chaîne des Himalayas en guise de reconnaissance.

Ce trek je l’ai fait cette année et ce voyage a été marqué pour moi d’une pierre précieuse. J’ai découvert là bas le véritable sens de l’expression OM et à mon retour en France j’étais décidé à me le faire tatouer sur le corps pour ne jamais oublier à quoi je devais ma renaissance.

Il ne restait plus qu’à trouver le tatoueur et j’ai rencontré Jade de Street Art Corp’s.

Cette rencontre a été un vrai coup de coeur. Le lieu où Jade exerce avec son mari, qui fait quant à lui les piercing, est un endroit chaleureux et très accueillant, loin d’être glauque comme on pourrait se l’imaginer. On entre comme dans un petit salon boudoir, un petit lieu rempli de dessins, d’images, de rêves, de vécus, d’émotions…

Jade porte en elle une infinie douceur, une bienveillance, ses grands yeux verts vous transmettent toute la lumière du monde, elle vous écoute, comprend vos attentes, elle vous conseille. Pour exemple, je voulais poser mon dessin sous mes cheveux, elle a su me convaincre de le poser sur mon poignet et combien elle a eu raison! Je peux le voir, le regarder tous les jours et me souvenir….et garder confiance.

Son travail est d’une telle qualité, finesse, élégance que je n’ai pas voulu en rester là, ainsi j’ai décidé la semaine prochaine de me faire tatouer ma deuxième devise autour de la fleur de lotus que j’aime tant, une fleur qui s’épanouit même dans la boue. Autour de cette fleur seront tatoués les trois mots suivant « never give up » pour me souvenir que je n’ai pas le droit de tirer ma révérence, que des personnes m’aiment et que même si moi je ne m’aime pas je n’ai pas le droit de lâcher la rampe. « On est responsable de ceux qu’on aime » (St. Exupéry).

La pureté du lotus

« Un autre attribut du lotus, expliquant qu’il soit devenu un symbole bouddhique, est que, tout en poussant et fleurissant dans l’eau boueuse, il développe des fleurs pures et belles. De même, la pure nature de bouddha émerge de l’intérieur de la vie des personnes ordinaires, malgré le « trouble » de leurs illusions et désirs. »

Et à votre avis où vais-je déposer cette jolie fleur de Lotus?

Vous le saurez bientôt….mais ce que je voulais surtout mettre en avant c’est que nous n’avons pas le droit d’avoir des préjugés sur les personnes tatouées car chaque tatouage a une raison d’être pour celle ou celui qui le porte.

Mais surtout je voulais rendre hommage au travail de Jade et lui dire à quel point je suis heureuse de l’avoir rencontrée. Une belle rencontre et une très belle personne.

Coordonnées du salon:

375, avenue Saint Just
( derrière INDIAN Moto)
La Garde
 Tél: 04 94 03 25 65

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Un bonheur non conforme

La vie vous réserve des surprises, parfois mauvaises (souvent celles-là n’intéressent personne, elles sont souvent ignorées par la majorité), par contre quand vous vous retrouvez nez à nez avec une très belle surprise, tout le monde écoute et souvent le bonheur fait du bruit, et même du tapage.

Mais que voulez-vous quand le bonheur vous tombe dessus le premier réflexe n’est pas de lui demander ses papiers d’identité pour savoir si c’est un bonheur acceptable ou non, fréquentable ou non, conforme ou non. Et je sais de quoi je parle j’ai épousé et aimé durant 15 ans un homme de 16 ans mon cadet. Autour de nous les flèches (pas celles Cupidon) plutôt assassines nous ont encerclés, les cancans, les messes basses dans les couloirs sur le lieu de travail, l’abandon des parents scandalisés, les amis du plus jeune scandalilsés « que fais-tu avec une mémé »…enfin tout ça pour vous dire, vous persuader si vous ne l’êtes pas encore que tout bonheur est bon à prendre, que la vie passe très vite, et qu’il faut suivre son coeur car si on réfléchit trop longtemps le bonheur a rebroussé chemin.

Tout ce préambule pour vous parler du film que je suis allée voir la semaine dernière et que j’ai adoré.

« Il a déjà tes yeux » On aurait pu prendre ce petit film sans prétention pour une simple comédie, un peu légère mais ce n’est pas que cela. Ce film véhicule des messages très forts. Un problème, qui perdure et que nous n’arrivons pas encore à régler aujourd’hui en 2017 et depuis si longtemps, la question du  respect de la différence.

Le bonheur n’a pas de couleur, n’a pas d’origine, n’a pas d’odeur par contre d’où qu’il vienne, il a la même douceur et nous transporte pour un merveilleux voyage et ce voyage en vers et contre tous, n’en déplaisent aux mal pensants, aux jaloux, aux méchants, aux frustrés, il faut le faire!

L’amour est toujours une prise de risque, n’importe quel amour, même l’amour qu’on apportera à l’enfant qu’on sera amené à mettre au monde si on est une femme. On pense souvent en premier lieu, au risque à prendre et à la conclusion , avant même de le vivre et c’est souvent quand le bonheur de l’amour est parti qu’on s’aperçoit qu’il était là!

L’histoire:

Le scénario est tout simple, une histoire de couple. Paul est marié à Sali. Tout irait pour le mieux s’ils arrivaient à avoir un enfant de manière naturelle mais malheureusement Sali ne peut pas avoir d’enfant et donc ce jeune couple qui s’aiment d’un amour sans faille décide de passer par l’adoption pour construire leur famille. Jusqu’au jour où Sali reçoit l’appel qu’ils attendent depuis si longtemps : leur dossier d’adoption est approuvé. Le bébé est adorable, il a 6 mois, il s’appelle Benjamin. Il est blond aux yeux bleus et il est blanc. Le hic c’est que Paul et Sali sont noirs!

Ce film est réalisé par Lucien Jean-Baptiste, un acteur que je chéris depuis que j’ai vu « Ma première étoile », une histoire de famille très attachante aussi. Son évolution en qualité de réalisateur et d’acteur, est magnifique, un très beau parcours, et son cinéma ne me laisse jamais indifférente, son dernier film m’avait bouleversée d’ailleurs j’en avais fait un billet, souvenez-vous de l’histoire de Dieu Merci.
Quant à Aïssa Maïga, toujours aussi fraîche, belle, authentique, une actrice magnifique, capable de tout jouer avec la même sincérité. Dans ce film, elle m’a vraiment émue, et elle parvient vraiment à faire ressentir combien, quand on ne peut être mère naturelle, l’adoption n’est qu’un mot, l’amour maternel est inné, nul besoin de mettre un enfant au monde pour l’aimer et s’y attacher, Benjamin devient son bébé dès la première étreinte.
Si vous êtes comme moi, une fervente adepte de la non-conformité, contre les préjugés, les à priori, les critiques négatives, la discrimination, l’injustice, allez voir ce film!
Vous apprendrez également que même de grandes institutions comme l’ASE (Aide Sociale à l’Enfance) véhiculent aussi des préjugés. Le ministère auquel j’appartiens aussi, puisque lorsque je me suis présentée au concours pour devenir éducatrice, on est venu me titiller à l’oral sur mon nom de famille Tahar (?) qui normalement est un prénom arabe et non un nom de famille! Pauvre France, que deviens-tu?
Ce film démontre parfaitement combien, en 2017 des préjugés sont encore bien présents dans les esprits, comme par exemple un homme âgé peut épouser une jeunette de 25 ans mais on ne supporte pas la situation inverse, un homme jeune qui aime une femme plus âgée, ce n’est pas dans l’ordre des choses (et pourtant il y a eu Harold et Maud!), des parents noirs ne peuvent prétendre adopter un enfant blanc alors qu’un couple de blancs peut adopter des enfants de toutes les races, les actes de délinquance ne peuvent être commis que par des Maghrébins et bien sachez que non et j’en ai vu des petits blancs défilés au Tribunal pour Enfants…la liste est longue. Alors on attend quoi?
 
Il est temps qu’une nouvelle révolution éclate, réveillez-vous, ouvrez les yeux, croisez les gens, on est tous différents et alors? cela nous rend-il meilleurs ou moins bons? Quelle importance, vivez votre vie comme vous l’entendez et le bonheur, si il a la bonne idée de venir sonner à votre porte, laissez-le entrer quel que soit sa couleur, sa forme ou ses origines!!!!
Le bonheur a la couleur de l’arc en ciel.
Aimons-nous les uns les autres, n’est-ce pas ce qui est écrit dans tous les textes sacrés?
Crédits photos Allociné
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