Live Love and Cook

Osez les imprimés

2 mai 20167 février 2017 Annick

A l’aube des 60 ans, une femme peut-elle se permettre de porter des vêtements fantaisie sans avoir l’air déguisée?

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Moi je réponds oui oui oui! Il faut oser se mettre en avant et porter de la couleur, ce n’est pas parce qu’on a dépassé largement les 30 ans qu’on doit s’habiller comme une veuve corse!

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En ce qui me concerne j’ai découvert la couleur très tard dans ma vie de femme, à 25 ans j’avais envie de passer inaperçue, je cachais mes jambes, je détestais mes cheveux, je n’osais jamais sourire pour cacher mes dents….

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Avec l’âge on prend souvent de l’assurance, on apprend à s’accepter telle qu’on est et on prend conscience que la vie passe si vite, comme je regrette de ne pas m’être amusée avec la mode comme je suis capable de le faire aujourd’hui.

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Pour ne pas frôler le ridicule il faut juste faire attention à certaines choses: ne jamais être vulgaire, rester classe et élégante, savoir mixer les pièces, et les couleurs pour ne pas avoir l’air d’un guignol, porter les bons accessoires et les chaussures adéquates et surtout tenir compte de sa morphologie.

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Allez je vous montre mon look du jour, vous savez déjà que j’aime porter les jupes (je ne le faisais pas jeune) c’est la pièce de dressing qui me va le mieux.
nJ’ai adoré l’imprimé de celle-ci, un peu aztèque, aux couleurs douces, extrêmement facile à associer. Je l’ai achetée chez Promod.

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Quand on porte une pièce travaillée, bariolée comme celle-ci il faut jouer la sobriété pour le reste.

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J’ai choisi de l’associer à un top vert bouteille trouvé chez Promod cet hiver, une petite veste en suédine dénichée chez Jennyfer (une enseigne que j’adore) en solde il y a une semaine, aux pieds j’ai choisi de porter mes boots camel Bocage dont je ne me lasse pas.

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Côté accessoires j’ai choisi de porter un joli sautoir dans les tons verts qui vient de La Perle d’Oro, il est splendide et sophistique un brin la tenue, avec évidemment mes petits bracelets de la même créatrice.

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Mon sac vient de chez Mango acheté cet hiver à tout petit prix qui vient moderniser la tenue.

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Alors vous ai-je convaincu qu’on peut même passer 30 ans porter des couleurs et mettre un peu de peps dans nos tenues?

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Retrospective pour mes nouveaux abonnés

1 mai 20167 février 2017 Annick

Bonjour à tous mes anciens ou nouveaux abonnés.
nJe voulais vous annoncer que sur mon blog (maintenant que je me suis enfin lancée comme une grande!) je vais republier les billets culturels et culinaires que j’avais écrits au cours des derniers mois sur le blog de ma fille Jenychooz qui avait eu la gentillesse de me confier ces deux rubriques sur son propre blog.
nJe la remercie de m’autoriser à les publier maintenant sur mon blog Liveloveandcook.

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J’espère que pour ceux qui ne m’ont pas encore lue ce sera une jolie découverte.

Les liens du mariage de J. Courtney Sullivan

1 mai 20167 février 2017 Annick

Ce billet s’adresse à des femmes qui aiment les histoires de femmes.
nJ’ai découvert J. Courtney Sullivan l’année dernière en lisant son deuxième roman « Les débutantes« .
nJ’ai tout de suite été emballée par l’ambiance dynamique et jeune qui émane de ce roman, qui m’a conquise et donnée envie de découvrir les autres romans de cette auteur d’à peine 32 ans.

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Ce livre retrace les destins de cinq personnes, Frances, Evelyn, James, Delphine et Kate, de 1947 à 2013, liées par un même objet. Je vous laisse le soin de découvrir de quel objet il s’agit 😉
nJ. Courtney Sullivan a le chic pour décrire ce que sont les femmes et ce que vivent les femmes, leurs quotidiens, leurs angoisses, leurs préoccupations, leurs rêves, leurs entraves…
nImmédiatement ces femmes nous deviennent familières et attachantes et nous pouvons toutes nous y retrouver.
nUne situation, un caractère, une phrase, chaque ligne de ce livre nous ramène à nos souvenirs ou à notre vécu actuel.

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Ce roman s’étale de 1947 à 2013 ce qui donne un aperçu de l’évolution de la condition féminine et nous montre le chemin que nous avons parcouru et de la liberté que nous avons gagnée.
nJ’ai été tellement enthousiasmée par ce livre que j’ai voulu le faire partager à ma fille Camille, comme je lui avais fait découvrir Les débutantes du même auteur l’année dernière.
nElle a tout de suite accroché et a trouvé des réponses à ses préoccupations personnelles et professionnelles.

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C’est un livre à mettre dans les mains de toutes les femmes mais aussi des hommes…
nSi toutefois je vous ai mis l’eau à la bouche, je vous souhaite une bonne lecture.

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A découvrir du même auteur : Maine et Les débutantes

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Ma palme d’Or : La vie en grand

1 mai 20167 février 2017 Annick

Tous les mardis, j’essaie de me faire une séance ciné.  L’année dernière, à la rentrée de septembre j’ai pu visionner enfin la sélection du Festival de Cannes 2015.
nJ’ai été déçue par le choix du jury qui a offert la Palme d’Or au film Dheepan de Jacques Audiard , une palme d’or qui m’a laissé un goût amer, alors que d’autres films valaient vraiment la peine qu’on se penche dessus… J’ai été charmée par « La vie en grand » et par le talent de ses jeunes acteurs et je voulais vous faire partager mon engouement pour ce film.

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L’histoire :

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Adama est un adolescent de 14 ans. Il vit avec sa mère dans un petit deux-pièces en banlieue parisienne. Il est en échec scolaire même si c’est un élève prometteur. Avec Mamadou, plus jeune que lui, ils vont inverser le cours de leurs vies.

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Ces deux enfants forment un tandem attachant et bouleversant de vérité.n Ce film dépeint l’univers des cités parisiennes d’une manière beaucoup moins crue que dans Dheepan avec beaucoup moins de violence tout en restant très authentique et (c’est l’éducatrice que je suis qui parle!).

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 Le contexte social y est très bien décrit, le manque d’argent, la solidarité entre les habitants des cités et l’implication de l’école dans la prise en charge de ces gamins.

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Ce qui m’a touchée c’est que le réalisateur Mathieu Vadepied parvient à parler de la délinquance des mineurs sans tomber dans une histoire glauque ou dans le pathos. 

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La délinquance n’est pas innée chez ces gamins, elle n’est pas malsaine, elle vient les surprendre.   »Oh regarde Adama, j’ai trouvé une barrette de shit par terre, on va pouvoir se faire des sous ».  Adama, le plus grand, refuse de faire du trafic et met en garde Mamadou de la route dangereuse sur laquelle il s’engage.  La cité étant très fortement contrôlée par les caïds, par les grands, un réseau violent est déjà en place.
n Je ne vous en dis pas plus car je risquerai de vous gâcher le plaisir de la découverte.

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Je vous invite à prendre le temps d’aller voir ce film pour le jeu d’acteurs de ces enfants, pour les dialogues savoureux, pour la tendresse qui s’en dégage, la notion de famille qui transparait, l’importance de l’éducation… Pour montrer aussi qu’une seule rencontre peut empêcher la vie d’un enfant de basculer du mauvais côté.

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Crédit photos Allo Ciné

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