Folie douce….

Mon passe-temps favori est d’aller au cinéma, j’ai vu dernièrement beaucoup de films, notamment le superbe « West Side Story » de S. Spielberg dont j’aurais aimé vous parler mais mon écriture n’est pas à la hauteur de son talent, alors… je vous laisse le découvrir par vous-mêmes.

J’ai entendu parler du film « En attendant Bojangles » sur France Inter un matin, et le thème du film m’a interpellée très directement…

De plus j’apprécie beaucoup les deux acteurs du film Virginie Efira et Romain Duris.

J’ai été à la fois charmée et bouleversée par cette histoire qui est un véritable hymne à l’amour…

L’histoire:

Le film est une adaptation du roman d’Olivier Bourdeault.

Camille et Georges dansent tout le temps sur leur chanson préférée Mr Bojangles. Chez eux, il n’y a de place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis. Jusqu’au jour où la mère va trop loin, contraignant Georges et leur fils Gary à tout faire pour éviter l’inéluctable coûte que coûte.

Cette histoire parle essentiellement d’amour, sur ce qu’est l’amour et  pourquoi on tombe amoureux.

Vous avez toutes et tous au coin du coeur une histoire d’amour, de celles  qu’on oubliera jamais. Rappelez vous du « pourquoi vous êtes tombé amoureux »…

Camille tombe amoureuse de la « fantaisie » de Georges et Georges tombe amoureux de la « fantaisie poétique » de Camille et c’est l’alchimie… Ils sont hors du monde, ils sont dans leur monde fait de plaisir, de fantaisie et très loin de la banalité.

Tomber amoureux, au sens propre du terme, c’est comme avoir le vertige, ressentir une perte d’équilibre et c’est cette perte d’équilibre que provoque l’autre qui nous grise, et nous transporte dans le monde de tous les possibles…

C’est l’autre avec sa fantaisie, qui vient faire de notre monde banal un conte de fées comme dans Alice aux Pays des Merveilles.

Sauf que parfois la fantaisie de l’autre n’est pas « ordinaire », elle n’est pas fictive, elle fait partie intégrante de la personne et c’est ce qu’on appelle communément « la folie ou le syndrôme bi-polaire » ou encore « l’hystérie ».

Cette fantaisie parfois si joyeuse, si enivrante, se mute en descente aux enfers car cette maladie est comme une pièce de monnaie elle a deux faces, la face blanche et douce et la face noire et rugueuse.

Quand on tombe amoureux d’une personne qui vous  prend par la main pour vous faire entrer dans un monde de féérie est dangereux.

Doit-on la suivre ou doit-on la mettre en garde, la canaliser, l’embrigader, la contraindre à rentrer dans un monde conforme, sécurisant et souvent très banal, style métro, boulot, dodo…

La banalité est invivable pour les personnes souffrant du symptôme maniaco-dépressif. On préfère mourir plutôt que de vivre dans un monde sans couleur, sans relief, sans fantaisie, sans musique, sans folie, sans montagnes russes….

Ici, Georges est tellement amoureux de sa Camille qu’il ne peut, qu’il ne veut, même si il sait qu’elle se met en danger et met en danger les autres, la laisser interner à l’hôpital où son traitement médical la transforme en l’inverse de ce qu’elle est…

Pour moi cette histoire montre bien que l’amour n’est pas quelque chose de raisonné, de raisonnable et que changer l’autre ce n’est pas aimer….

Georges est prêt à suivre Camille jusqu’au bout…et même jusqu’à la mort pour qu’elle reste elle-même, pour qu’elle reste dans son monde de fantaisie…

Credits photos Allocine

 

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