Grâce à ma fille, rédactrice du blog mode Jenychooz, j’ai eu le bonheur et l’immense privilège d’être invitée à une grande première à Cannes le tout premier festival « La mode à Cannes » et j’en suis, encore à ce jour, toute éblouie.
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J’ai toujours rêvé d’assister à ce type d’évènement, vers l’âge de 30 ans, j’étais passionnée par la photographie, je déambulais dans les rues de Paris, mon appareil à la main à l’affût de tous les petits signes de la vie et à l’époque j’aurais tellement aimé photographier un défilé de haute couture … et bien grâce à cette invitation, mon rêve c’est réalisé.
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Ce festival est une grande première sur Cannes, il est organisé par l’Association ANIDMAC, il s’est déroulé dans l’un des plus prestigieux hôtels de Cannes l’Hôtel Intercontinental Carlton .
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L’Association Nationale et Internationale pour le Développement de la Mode, des Arts et de la Culture a été fondée par Michel Raad. Elle est née du constat « qu’aucun lien réel n’existait entre ces principaux acteurs ». Grâce à son important réseau regroupant une multitude de corps et métiers spécifiques à ce milieu : stylistes, mannequins, maquilleurs, coiffeurs, photographes, journalistes, agences de communication, sociétés d’édition…, l’association permet d’établir des ponts entres ses membres, en organisant des rencontres professionnelles, favorisant ainsi la coopération des diverses compétences…
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Je n’avais jamais eu le privilège de pénétrer jusqu’à ce jour dans ce lieu magnifique qu’est l’Hôtel Carlton, tout à fait approprié pour accueillir des évènements aussi prestigieux.
nLe Carlton a reçu sous sa coupole des couturiers français et étrangers de grands talents Hany El Behairy, Elie Feghali, Romuald Bertrand, Dalinda Ghoul et Siham El Habti, ils participent à l’événement qui inaugure un gala dînatoire de charité annuel de l’association Les Amis du Liban à Monaco, soutenu par le Prince Albert II en faveur des Enfants du Liban.
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Des créateurs très talentueux venant d’Egypte, de Tunisie, du Maroc, du Liban ont l’immense bonheur et privilège d’habiller et de créer des robes de princesses, des robes précieuses qui nous emportent dans le palais des Mille et une nuits.
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Ce défilé, je l’avoue, m’a profondément émue.
nIl a fait remonter en moi mes origines et des souvenirs d’enfance lorsque je me promenais toute jeune fille à la médina de Tanger pour choisir des tissus et où j’étais émerveillée devant le soyeux des matières, les dorures, le brocard, le velours, des tissus splendides et brillants, que les européens, à l’époque des années 70 n’appréciaient guère.
nJe me souviens encore lorsque j’étais invitée à des mariages ou des cérémonies traditionnelles chez les amies marocaines que je fréquentais alors, et que j’admirais ces femmes parées de leurs caftans de cérémonie.
nJ’ai grandi au pays du soleil, où on aime l’or, le brillant, le clinquant, et je n’en rougis pas , bien au contraire et ce magnifique défilé m’en a mis plein les yeux et a su démontrer qu’une robe au tissu brillant, soyeux, coloré peut magnifier une femme.
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J’ai pu admirer, lors de ce défilé des robes de soirée de toutes beautés, féériques, des caftans aux couleurs chatoyantes portés par des mannequins d’une élégance et d’un raffinement exceptionnels.
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Je salue le travail effectué par ces grands couturiers Hany El Behairy, Elie Feghali, Dalinda Ghoul et Siham El Habti, car le travail de la soie, de la dentelle, des brocarts est un métier d’art qui demande de la dextérité, du génie, du doigté et de la créativité.
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Comment apporter de la modernité à des robes de princesses orientales et sans tomber dans le « tape à l’oeil » et le clinquant.
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Un mot particulier aussi sur un jeune créateur français Romuald Bertrand, qui a présenté des robes d’une très grande originalité et diversité et qui nous a surpris avec une prestation en live, en fabriquant sous nos yeux une robe de soirée en dix minutes chrono, je ne peux que lui adresser mon admiration pour cette performance et je pense qu’il saura faire son chemin dans le domaine du prêt à porter.
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N’étant pas une professionnelle de la photographie, je n’ai pu capter avec mon simple appareil toutes les robes exceptionnelles que j’ai eu le bonheur de voir défiler à deux pas de moi, j’en suis bien désolée, j’espère que les créateurs ne m’en voudront pas mais ce que je voulais surtout leur dire c’est combien ils sont talentueux et que ce moment privilégié restera gravé dans ma mémoire et mon coeur. Encore bravo!
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Ces couturiers aussi doués les uns que les autres m’ont faite voyager jusqu’en Orient et j’ai adoré cette échappée au soleil.
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Je renouvelle encore mon admiration et tous mes remerciements pour cette invitation.
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