Mon corps et moi

A quel moment prenons-nous conscience de notre corps? En ce qui me concerne j’ai très vite compris que mon corps et moi nous ne serions pas amis.

Continue reading

Rendez-vous sur Hellocoton !

Un cadeau

Ma fille Camille, prends de plus en plus conscience que sa maman n’est malheureusement pas en acier inoxydable… Suite à notre dernier voyage à Lisbonne, Camille a vu, a senti que, malgré ma bonne humeur naturelle et mes douleurs que je tais la majeure partie du temps, je souffre beaucoup depuis quelques mois et elle vient de me faire un magnifique cadeau.

Un cadeau que je ne suis pas prête d’oublier, un cadeau qui est arrivé à domicile par le biais d’une jeune femme adorable que s’appelle Pauline, masseuse professionnelle et qui se déplace jusqu’à votre domicile!

J’ai eu droit non seulement à un massage « lomi-lomi » en l’occurrence mais également au bonheur de rencontrer une jeune femme d’un grand charisme et d’une grande douceur. Tout à fait ce dont j’avais vraiment besoin en ce moment.

Je souffre énormément du dos suite à des fractures de vertèbres et de ma scoliose qui empire et ce massage a été une envolée de douceur, un lâcher prise total, Le temps du massage j’ai accepté ce qui arrive à mon corps et j’ai surtout accepté de me laisser toucher  et de me laisser dorloter, j’ai touché du doigt un vrai bonheur.

Pauline est une jeune entrepreneuse, elle est à son compte depuis peu de temps. Elle travaillait auparavant au Spa La Farandole puisqu’elle est esthéticienne de métier. Petit à petit, elle a pris conscience du fait que son plus grand bonheur professionnel est de masser les personnes. Et cela se sent…Pauline est faite pour cela, elle pense à tout…

Pauline est douce, sa voix, ses gestes, ses attentions pour la cliente sont très agréables. Malgré ma pudeur, je me suis sentie très à l’aise et cela au bout de quelques minutes. Pauline est soucieuse de votre confort et de vos impressions, j’ai été touchée par le fait qu’elle pense même à apporter un chauffe-biberon pour masser la cliente avec une huile parfumée chaude, un vrai bonheur!

Toutes les personnes qui travaillent dans le soin ou le bien-être le savent, pour soulager les gens de leurs maux il faut avant tout une bonne dose d’altruisme, beaucoup d’empathie et énormément de générosité et de douceur. J’ai trouvé toutes ses qualités de coeur chez Pauline et j’avoue humblement que si j’étais riche (ce qui n’arrivera jamais) je serais vraiment heureuse de m’offrir un soin à domicile au moins trois fois par an.

Je voulais apporter ici mon témoignage pour remercier ma fille Jenychooz en premier lieu et Pauline car toutes deux m’ont aidée dans ma démarche d’écouter davantage mon corps et d’essayer de l’aimer un peu et de le faire durer un peu plus.

J’oublie souvent que mon corps est un véhicule dont les pièces s’usent et que si je continue à le mal mener et à ne pas le nourrir il va me lâcher et ce serait dommage j’ai encore tellement de belles choses à vivre et à découvrir….

Vous pouvez faire appel à Pauline sur sa page Facebook ou sur son Instagram @massage.bypau, elle est basée à la Seyne-sur-Mer et se déplace même loin avec tout son équipement.

Elle peut aussi vous proposer d’autres styles de massage tels que le californien, l’oriental ainsi que des soins esthétiques visages et corps ainsi que les épilations.

Alors n’hésitez pas à faire appel à elle où à penser à elle pour faire comme ma fille un très beau cadeau à votre maman pour Noël.

Vous pouvez également me suivre sur Instagram et Twitter.

 

Rendez-vous sur Hellocoton !

Grandir

Grandir.…et si on décortiquait un peu ce verbe? Ce verbe s’applique à bien des choses en vérité autant humaines qu’inhumaines….

On peut agrandir sa maison, son jardin, agrandir son cercle d’amis, on peut aussi voir « grandir » un sentiment qu’on avait pour quelque chose ou quelqu’un….

On dit souvent à un enfant, « tu sauras ou tu verras quand tu seras grand… » mais en fait sommes-nous grands un jour, et que savons-nous? Devenir adulte est-ce devenir grand, que veut dire être grand: avoir une grandeur d’âme? Si c’est cela, on peut l’être bien avant d’avoir atteint l’âge adulte!

Toutes ces réflexions un peu métaphysiques me viennent à l’esprit au moment où je viens d’achever un très joli voyage à Lisbonne avec ma fille unique. Pendant ce moment d’intimité retrouvé, beaucoup de pensées se sont télescopées dans ma tête, comme si mon cerveau devenait le terrain de jeu des pensées « tamponeuses »….

Ce dernier voyage (peut-être l’ultime…) a déclenché beaucoup d’émotions, d’interrogations et a mis en lumière, en moi, des évidences. Cela faisait bien longtemps que nous n’avions pas pu toutes les deux, mère et fille, partager autant d’intimité dans un lieu neutre. Ni chez elle, ni chez moi.

Je prends la mesure depuis quelques semaines, voir quelques mois, depuis son récent mariage peut-être, que maintenant ma fille est devenue femme, une femme avec son propre libre-arbitre, son émotionnel, ses réactions, ses croyances, ses convictions. Je réalise vraiment aujourd’hui, malgré l’affection que nous nous portons toutes les deux, combien nos idées divergent et même s’affrontent.

Ai-je été une bonne mère? Je ne le sais pas en fait, j’ai essayé. Selon moi, une « bonne mère » doit être celle qui accepte les divergences. Nos enfants ne doivent pas être nos miroirs, nos clones.

C’est un vrai travail pour un parent d’accepter les divergences d’attitudes et d’opinions d’un enfant qu’on a élevé, qu’on a fait « grandir »…. A notre tour de grandir en acceptant leurs différences. Chaque parent guide son enfant vers des convictions mais au final l’enfant devient adulte et choisit son propre chemin, il acquiert sa liberté de pensée et heureusement qu’il en est ainsi!

Durant ce voyage, j’ai pris réellement conscience de l’impact du temps qui passe, du temps qu’il reste, de la marque du temps sur elle, sur moi et sur tout un chacun sur terre. J’ai pris conscience, comme sait le dire si poétiquement Baudelaire de la vitesse à laquelle l’horloge tourne. La mode passe, la terre tourne, les modes de vie évoluent, les sentiments évoluent, les moeurs évoluent….qu’est-ce qui demeure en fait?

Je suis maman et je prends conscience de ma difficulté à accepter le temps qui passe, et de tout ce que cela engendre et de la fin qui se rapproche….Peut-on être complices avec nos enfants lorsque nous avons une vision différente de la vie. La complicité existe-t-elle si nous ressentons les choses ou la vie différemment, si nous n’avons pas la même sensibilité face aux choses de la vie?

Aujourd’hui je sais que ce n’est plus à ma fille de grandir mais à moi en acceptant l’adulte qu’elle est, en respectant, en l’entourant sans l’étouffer, sans l’entraver, sans attendre d’elle le retour d’amour que je lui ai prodigué pendant trente deux ans…

Je dois accepter qu’elle n’a pas ma sensibilité, je dois accepter que le temps des câlins et de la douceur physique ne sera plus car parfois, une fois adulte, les enfants n’ont plus envie d’être dans nos bras,  d’être câlinés ou enlacés même si il ne s’agit pas d’un lasso mais juste d’une étreinte… La douceur et l’empathie ne sont pas innées ni éternelles chez l’être humain.

La douceur donnée à un enfant ne vous revient pas en boomerang…. Pourtant je l’aurais cru….

Cette prise de conscience me conforte encore davantage dans ma conviction qu’aimer c’est ne jamais rien attendre en retour et surtout pas de nos enfants..

 

Vous pouvez également me suivre sur Instagram et Twitter.

Crédits photos: Allociné

Rendez-vous sur Hellocoton !

My body

Et oui my body! Depuis toujours, je n’ai jamais été très amie avec mon corps, séquelles de l’enfance, une enfance bien lointaine mais qui m’a laissée des marques de manque de confiance en moi indélébiles…vous en avez aussi sûrement des blessures, qui n’en a pas?

Lorsque j’étais toute petite ma mère qui m’a gardée près d’elle que très peu de temps au final ne cessez de me rabâcher « rentre ton ventre » j’avais environ 5 ou 6 ans, bizarrement l’obsession de ma mère et devenue mon obsession et mon complexe! Je suis très très fâchée contre mon ventre, un « bidou » que je trouve systématiquement gros, mou, avachi et les années s’accumulant c’est la débandade…

Alors aujourd’hui, à 60 ans plus que jamais j’utilise des subterfuges pour cacher cette « infirmité », pour dissimuler ma honte et que ce soit en journée ou la nuit je porte beaucoup de body.

Le body peut être une pièce de lingerie mais également faire office de pyjama lorsque comme moi on préfère dormir peu vêtue.

Cette pièce du dressing féminin permet de galber la silhouette, de masquer les défauts, elle peut se porter en journée sous une jolie veste ou la nuit, une lingerie qui, la nuit, peut devenir au final très sexy et coquine!

J’ai trouvé mon body à petits prix (10€) chez Babou et j’en suis ravie, sa couleur rose pastel est tendre, tout à fait adapter à la situation. Il est tout en dentelle, sans être transparent, il est parfait pour se glisser sous la couette avec élégance et glamour…

Alors qu’en pensez-vous? Est-ce que mes propos vous choquent? Portez vous des body vous aussi? Avez-vous comme moi des combines pour contourner vos complexes face à votre amoureux par exemple?

Parlez moi vrai et dites moi ce que vous inspire ce shooting car à 60 ans je me lance parfois des challenges qui sont peut être audacieux alors que  mon propos est surtout de ne choquer personne et plutôt d’aider les femmes de mon âge à continuer à se sentir désirables et à ne pas perdre confiance en elle.

Le petit kimono qui me sert pour la plage en été, s’est transformé en ce moment en petit peignoir je l’adore, tout en mousseline il fait vraiment son effet, un bien joli cadeau que j’ai reçu pour mon anniversaire, merci mes copines d’amour.

Merci à ma fille Jenychooz pour ce shooting vraiment difficile à réaliser.

Vous pouvez également me suivre sur Instagram et Twitter.

Rendez-vous sur Hellocoton !