C’était le temps des fleurs

Ce temps de soldes, nous a conduites, nous les femmes,, à nous laisser entraîner, comme chaque année, dans une farandole autour des boutiques. Contrairement à mes habitudes, le budget depuis la perte de mon travail ne suivant plus, je n’ai pu fréquenter les enseignes que j’affectionnais beaucoup comme The Kooples ou Sandro,

Et c’est temps mieux car à quoi bon, à quoi cela sert-il? Le prix du vêtement fait-il la valeur d’une personne, l’élégance on l’a en soit, ou pas et certaines femmes peuvent se parer de tous les tailleurs Dior du monde, si elles n’ont rien dans la tête, le vêtement ne les parera d’aucune intelligence.

Ce temps là est bien révolu, aujourd’hui est venu pour moi « le temps des fleurs ». Ai-je besoin d’aussi jolies pièces pour aller prendre le thé avec mes copines ou promener mon Golden qui m’embrasse avec tant d’empressement que je me retrouve trempée par ses léchouilles baveuses des pieds à la tête!

Des marques de prestige proposent des vêtements de belle facture, aux imprimés originaux mais aussi à l’allure souvent décalée et chic à la fois….mais on ne peut pas être et avoir été. Il faut savoir s’adapter et se faire plaisir en fonction de ses moyens et le tout est de savoir mixer les pièces entre elles et se sentir soi-même et belle, fière de l’image qu’on renvoie. Alors je suis passée à tout autre chose en matière vestimentaire et au final, je m’éclate et m’habille comme je veux et souvent avec bien plus de gaîté que du temps où j’allais sagement au bureau avec ma petite mallette de cadre.

Comme je vous l’ai dit déjà la perte de mon travail a libéré ma parole (car quand on a travaille dans un ministère comme celui de la justice, on porte souvent la muselière) mais aussi ma tenue vestimentaire. Je me permets, enfin aujourd’hui, à aller vers mes coups de coeur, sans complexe, sans me poser la question du « je vais me faire remarquer« . Ma vision de la mode a bien changé même si  mon maître mot est avant tout l’élégance, avoir du style, et toujours restée consciente de l’âge qu’on a atteint.

Lorsque les magasins affichent la dernière démarque avant la sortie de la collection printemps, les prix d’hiver fondent au soleil, m’habillant en taille 34 (une taille pas très portée), je trouve parfois au milieu des portants la pièce qui fait battre mon coeur d’un seul coup. Souvent une tenue que j’adore et que je n’aurais jamais acheté au prix initial. Mais là un jean comme celui là à 9€90 chez Pull&Bear quel risque à le prendre même si je n’ose le porter que quelques fois, il n’était pas question de le laisser sur place. Une merveille!

L’essayer en cabine a fini de me convaincre du bien fondé de cet achat. Ce jean, est une merveille, ni trop « jeun’s », ni trop chargé, taille haute et avec une paire de talons il a encore plus d’allure et il apporte une note fleurie dans ma vie de tous les jours. Et il semblerait que les couleurs ont été choisies pour moi, de l’ocre, de l’oranger, terre de sienne…

Je suis ravie de mon achat et je pense que ce petit jean taille haute brodé va avoir l’occasion très souvent de quitter l’obscurité du placard car je suis certaine de le porter. Mais de le porter à ma manière, en respectant mes codes, élégance, tendance, modernité sans vulgarité. Je vous laisse vous faire une idée et j’espère que vous serez sincères dans vos commentaires.

J’ai choisi de le porter pour cette première occasion avec un top de la couleur de l’une des broderies en conséquence l’ocre, une couleur qui réchauffe et qui convient parfaitement aux brunes.

Comme j’ai toujours froid, j’ai superposé une veste à pans en suédine bleue marine, achetée en soldes l’été dernier chez Jennyfer (petit prix) et par dessus (Mme Oignon!) ma grande veste bi-matière (suédine et maille) de chez Grain de Malice que j’affectionne particulièrement, elle fait office de petite manteau de demi-saison et je la trouve très élégante et confortable.

Pour terminer le look, un rappel de couleur du jean grâce à l’étole camel de Grain de Malice qui apporte confort, douceur et lumière, mes bottines d’amour bordeaux (Minelli) (je les sors très rarement de peur de les abîmer et les talons aiguilles ne se portent que pour des occasions) et j’avoue avoir très peu d’occasion et pour finir, comme je ne m’en lasse pas depuis que je l’ai, ma nouvelle pochette Les Délires d’Elvire fait également partie du look.

Par coquetterie, j’ai passé un sautoir doré de chez Promod (3€ en solde) et des créoles dorées également, ainsi que des petites fantaisies à mon poignet.

Alors que dites-vous de ce look? Cela me change non? Oseriez-vous aussi? en tout cas moi je suis fière d’avoir laissé aller mon envie, c’est pas le cas tout le temps! A très bientôt pour un nouvelle article et encore merci de votre fidélité à me lire, car sans vous, le blog n’existe plus!

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Le bomber, pièce phare de l’année

Voilà bientôt deux ans qu’on voit cette petite veste grimper les marches du podium de la mode.
Cette automne, on en trouve vraiment dans toutes les enseignes. C’est le vêtement tendance, la pièce comme disent « les modeuses » à avoir dans son dressing.

Je ne me qualifierai pas comme une vraie « modeuse » dans la mesure où, si je n’ai pas la fameuse pièce phare, je ne vais pas faire une dépression ou un caprice et pourtant j’ai succombé et acheté un bomber. Le mien vient de l’enseigne Pull&Bear, et l’avantage majeur il est à un tout petit prix 20€

J’ai craqué, non pas parce que c’est la mode, mais pour une raison simple, cette petite veste m’a semblé parfaite pour moi,ni trop courte, ni trop longue, coupée pour les petites silhouettes, elle étoffe et tombe impeccablement bien grâce à la souplesse de ce tissu satiné.
Pour l’usage que je voulais en faire, elle était toute indiquée et j’avoue qu’elle m’a vraiment tapée dans l’oeil.

Connaissez-vous l’origine de ce vêtement qui revient au devant de la scène alors qu’il n’est pas tout jeune, comme quoi la mode n’est qu’une roue qui tourne, ça repart, ça revient.

On devrait presque tout garder dans son armoire. Mon premier amoureux portait un bomber, le vert kaki en nylon orange à l’intérieur, pour vous dire ! Et à l’époque je ne trouvais pas cela très seyant mais je pense que cela donnait aux hommes une impression de virilité puisque le bomber trouve son origine dans l’armée et il est vite devenu, au fil du temps, une pièce « identitaire ».

Le mien est tout simple et il n’a que mon « identité », il convient à ma personnalité et à ma silhouette.

Ce bomber ne fait pas trop « teenagers », sans inscription, il est passe-partout de part sa matière et sa couleur beige. Il peut se porter décontracté avec un jean mais peut faire chic avec une robe noire et des talons.
La pièce parfaite et pour le coup tant mieux je suis pour une fois « pile dans la tendance » comme dit ma Jenychooz chérie qui en connait un rayon sur ce sujet.

Décryptage du look:

J’ai décidé de porter mon bomber, version jour décontracté, je l’ai donc associé tout simplement avec un jean brut, trouvé chez Grain de Malice.

Comme je voulais dynamiser le beige du bomber, j’ai opté pour un top couleur ocre, une couleur que j’aime beaucoup et qui flatte les brunes. Ce top m’a été offert par ma fille pour mon anniversaire cet été, il vient de chez Promod. Camille, a le doigté pour me choisir des vêtements qui me mettent en valeur, elle tombe toujours dans le mille, tout simple au demeurant, forme boîte ,ce top a tout de même la particularité d’avoir une partie haute brodée qui lui donne beaucoup de sensualité et de féminité.

Au pied, mes slip-on noires brillantes de chez Babou, tout ce qu’il y a de plus classique et confortable comme des chaussons.

Par contre j’ai osé une touche un peu fantasque avec une petite pochette que j’ai dénichée chez Babou au prix de 14€. Cette petite pochette se décline en magasin en d’autres couleurs, grenat, safran, j’ai choisi la bleue car je sais qu’elle s’accordera mieux à ma garde robe.

Son côté hippie m’a séduite, originale avec ses petites pièces de monnaie qui tintinnabulent, elle se démarque sans être clinquante.

Pour terminer le look, j’ai choisi de porter des bijoux très simples, la pochette constituant un bijou à elle toute seule.
Comme je ne peux me passer de boucles d’oreilles, et que j’adore les créoles, j’en ai choisies des bleues un peu travaillées, trouvées au rayon accessoires de Grain de Malice.

Me voilà prête pour sortir. Un look de jour,tendance grâce au bomber, pièce phare de l’année. Il est très facile à porter, confortable et dans lequel je me sens bien.
Je suppose que vous aussi vous avez craqué pour le bomber des années 70, à quoi ressemble le vôtre plus teenager ou plus classique, uni ou réversible, avec des logos, des patchs…?

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