Cafe Society

Il y a certaines sorties de films qu’on ne râte pas, je pense aux films de Pedro Almodovar, de Spielberg, de Ken Loach, de Tarantino et bien sûr de Woody Allen…. Je n’ai pas pu résister à entrer au Café Society dès son ouverture, et j‘ai passé un moment cinématographique délicieux, car j’ai un faible pour le cinéma de Woody Allen.

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Pour tout vous dire je n’aimais pas du tout le Woody Allen de ses débuts, dans les années 80, je n’arrivais pas à accrocher à son style (très particulier).
nC’était l’époque où il a rencontré Mia Farrow, qui devient son égérie et elle apparaît dans tous ses films, Comédie Erotique d’une nuit d’été (1982), Maris et femmes (1992), Hannah et ses soeurs (1987), Radio Days (dans lequel il rend hommage à la radio d’antan), La Rose Pourpre du Caire (1985)

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Après sa rupture avec Mia Farrow, il commence à se tourner vers de talentueux comédiens de la jeune génération (Edward Norton, Leonardo DiCaprio), c’est l’époque que je commence à apprécier, souvenez-vous de Harry dans tous ses états en 1997 ou Accords et désaccords, film que j’ai vraiment aimé, en hommage à un grand guitariste que vous devinez Django Reinhart, on sent poindre chez notre réalisateur, au delà de la dimension comique, une avancée vers la réflexion…

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Pour moi, le déclic s’est produit au moment où est sorti Match Point en 2005, long métrage, interprété avec brio, qui traite du rapport à l’argent dans le couple, et le drame qui peut s’en suivre, et puis vous n’avez pas pu passer à côté de Vicky Cristina Barcelona (2008), un film que je peux voir et revoir avec toujours autant de plaisir (les allers et venues de l’amour entre un homme et deux femmes, en l’occurence entre Javier Bardem (irrésistible de charme), une Scarlett Johansson en amoureuse posée et calme et une Pénélope Cruz au sommet de sa beauté qui joue à la perfection le rôle d’une ex-femme encore amoureuse passionnée et jalouse….
nAprès vint Minuit à Paris, sublime pour la qualité du tournage, les images de Paris défilent en couleur sépia, Paris comme on ne l’a jamais vue!
nLe film Blue Jasmine, avec Kate Blanchett est sorti il y a peu de temps, on y découvre deux mondes qui s’affrontent (ce qui sont nantis et imbus d’eux-mêmes, en face les non-nantis qui ont le coeur sur la main).

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Le dernier film que j’ai eu l’occasion de voir Woody Allen en tant qu’acteur avant raconte l’histoire d’un juif qui apprenti proxénète et juif, c’est à mourir de rire!, Woody Allen montre là son talent d’acteur, je veux parler de Apprenti gigolo. film de John Turturro

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Tout ce layus qui retrace dans les grandes lignes la carrière de Woody Allen pour vous dire que son dernier film est encore un chef d’oeuvre et que je me suis régalée.

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Woody Allen aborde à nouveau la thématique de l’argent, mais cette fois l’histoire se passe à Hollywood, ville de stars mais pas que, car à Hollywood, il y aussi une rive droite et une rive gauche.

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L’histoire:

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L’histoire se déroule au début du film à New York, dans les années 30, où Bobby Dorfman (Jesse Eisenberg), coincé entre des parents conflictuels, et de surcroît juifs pratiquants, un frère gangster et la bijouterie familiale. Le jeune homme a le sentiment d’étouffer!
nIl veut tenter sa chance à Hollywood où son oncle Phil, puissant agent de stars, accepte de l’engager comme coursier.
nA son arrivée à Hollywood, il pense naïvement que son oncle Phil (Steve Carell) va très vite l’aider à prendre ses marques et à lui trouver un job, mais oncle Phil est très occupé et n’a pas vraiment envie de jouer ni le tuteur, ni la nounou!
nIl décide de passer le relais à sa secrétaire, la magnifique Vonnie (Kristen Stewart ) qui est chargée de l’occuper et de lui faire découvrir Hollywood…..

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Ce film raconte, une fois encore, à la façon d’une comédie de moeurs, deux univers que tout oppose, les paillettes d’un côté, le monde des stars, du champagne, des robes de cocktails, des bijoux qu’on arbore aux cous de ses conquêtes amoureuses et de l’autre côté la vie des gens ordinaires qui vont boire une bière en mangeant des tacos, qui pique-niquent et se promènent au bord de l’océan et écoutent avec délice le jazz de l’époque….

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Le film montre aussi comment une femme peut se laisser envoûter par le monde des paillettes, de l’illusoire, des beaux discours, des promesses (souvent non tenues) et de l’autre une femme (en l’occurrence la même) qui se laisse emporter dans une relation amoureuse vraie, construite sur des choses toutes simples, des attentions que nos messieurs devraient toujours avoir….

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Est abordé également le problème du choix amoureux, doit-on privilégier en amour une vie de luxe, sans problème et au final sans authenticité ou doit-on préférer l’homme sans fortune, sans carte VIP, mais qui saura prendre le temps de prendre le petit déjeûner avec vous, voir même à vous le préparer!

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En signant ce film, Woody Allen nous fait encore la démonstration de son génie pour aborder des sujets de société. Les dialogues sont savoureux, les quiproquos sont drôles, les images sont soignées, la reconstitution du Hollywood des années 30 est parfaitement juste, jusqu’aux costumes, (on retrouve aujourd’hui en matière de mode, le style vintage que porte à merveille Kristen Stewart).

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Si vous aimez les comédies de moeurs, et le style de Woody Allen, n’hésitez pas une seconde à faire comme moi et à pousser la porte de ce Café Society, vous ferez le grand saut dans un univers méconnu. Vous embarquez pour Hollywood mais vous allez aussi à l’encontre de comédiens talentueux!

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D’autre part, ce film a une particularité, une voix off vous raconte l’histoire au moment où elle se déroule sous vos yeux, personnellement j’adore…j’adore qu’on me raconte des histoires!

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Bande annonce

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Crédits Photos: Allociné

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2 thoughts on “Cafe Society

  1. Trop envie de le voir car comme tu le sais j’adore ce réalisateur, il nous fais toujours réfléchir sur des questions existentielles

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