Rafraichissante lecture

Je sillonne au moins une fois par semaine, les allées des librairies, et j’avoue consacrer un certain budget dans les livres. La lecture est un moment précieux et essentiel pour moi, mais également une source d’enrichissement personnel. Un moment qui me permet de me ressourcer, de décrocher de mes soucis personnels, de m’évader et parfois même de « me remettre les pendules à l’heure ».

Le petit livre dont je veux vous parler aujourd’hui,  n’a l’air de rien, inoffensif au demeurant, pourtant il vous révèle des « recettes » et vous permet de vous souvenir de « la substantifique moëlle de la vie ». Les essentiels à ne jamais oublier si l’on veut accéder à la zénitude, au plaisir. Si l’on veut retrouver goût à la vie, optimisme et confiance.

Nous trouvons, dans les rayons des libraires, certains sont même mis en tête de gondoles, de plus en plus de livres ayant attrait à la « psychologie positive », au « développement personnel », tous ces petits manuels sur « comment trouver le bonheur » sont à l’honneur! Cela est tout de même le signe d’un « spleen général », d’un découragement de beaucoup de personnes qui aspirent à retrouver un espace de respiration dans ce monde qui va de plus en plus vite, dans cette vie où nous oublions de nous parler, concentrés que nous sommes sur nos tablettes, un vrai sourire vaut mieux qu’une petite main jaune qui dit « hello » sur Messenger, ne croyez-vous pas?

Nous sommes de plus en plus nombreux à ressentir un mal-être ambiant au sein de notre société. Une société qui ne porte aux nues que la performance. Etre en haut de l’affiche est-il vraiment la clé du bonheur? Gagner plus d’argent est-il un but en soi pour être plus heureux? Pourquoi ne pas revenir vers des satisfactions plus simples, plus terre-à-terre qui sont tout aussi efficaces pour retrouver le sourire, et l’envie de vivre.

Ces petits bouquins « mode d’emploi » en règle générale sont assez minces et se lisent très vite. Certains, sont « légers », d’autres sont à lire vraiment, je pense notamment au livre de Eckart Thollé traitant du moment présent, ou Les Accords Toltèques, de Miguel Ruiz, un livre qui devrait être la bible de chacun, une référence pour tous ceux qui s’intéressent un tant soit peu à l’humanité et aux rapports que nous entretenons les uns envers les autres.

Dans mes bagages pour mon voyage au Népal, j’avais glissé trois livres dans mon sac, l’un deux est une petit pépite de bonne humeur et de conseils (que j’appliquais déjà). Un petit livre d’un grand talent et d’une infinie richesse si on n’y prête attention. L’écriture est légère et pourtant le sujet est sérieux! « Conversations avec mon coiffeur » est un petit bijou à dévorer sans attendre, il vous redonnera la pêche et le sourire.

Tal Ben-Shahar a enseigné la psychologie positive à Harvard, ses livres sont traduits dans le monde entier. L’auteur, par le biais de ce tout petit livre, nous fait la démonstration que nous trouvons toujours du sens à nos difficultés. Comment éviter d’être pris au piège du conformisme? Comment éduquer correctement ses enfants, comment prendre une décision?

Tal Ben-Shahar nous livre ses réflexions pleines de sagesse à travers les rapports qu’il lie avec son coiffeur, un homme simple, et plein de bon sens.

A la fin du livre, la vie vous paraît plus légère, plus limpide, et je peux affirmer que Tal Ben-Shahar devient le professeur du bonheur, il nous apprend à aimer la vie. « Le tout premier facteur de sérénité, c’est l’autorisation que l’on se donne d’être humain, c’est-à-dire de connaître des hauts et des bas, des échecs, des variations d’humeur » (Extrait)

Alors si comme moi, vous êtes friande ou friand de ce type de lecture sur la pensée positive, si vous devez lire un livre, c’est bien celui-ci « Conversations avec mon coiffeur », au moment ou vous refermerez le livre vous ne serez plus la même personne!

Autres ouvrages du même auteur: « Choisir sa vie » Apprendre à choisir sa chance, et « L’apprentissage de l’imperfection » ou ne plus avoir peur d’être soi.

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De l’eau et des larmes

Il n’était pas prévu que j’écrive un billet avant de m’envoler vers le Népal pour une retraite silencieuse mais je ne peux m’empêcher de vous murmurer l’émotion qui m’a envahie mercredi au cinéma.

Je me disais que ce film, ce chef d’oeuvre ne serait plus à l’affiche au moment de mon retour, donc j’ai donc poussé la porte de la salle obscure pour découvrir le dernier cadeau que nous a fait Guillermo Del Toro avec ce long métrage « The shape of water » traduit en français par La Forme de l’eau, mais je préfère de loin le titre anglais tellement plus évocateur, révélateur de ce qui nous attend. Le mot anglais, the shape, ne signifie pas seulement une forme, c’est une silhouette, une ombre, un reflet…. Le mot « forme » en français est un mot plus « pesant »  moins rempli de sens.

Je ne suis pas, en général, une grande fan de films de science-fiction, ou de fantastique, mais là j’avoue être complètement sous le charme beaucoup plus que je l’ai été lorsque j’ai découvert « Avatars ».

« The shape of water » n’est pas, pour moi, un film fantastique, il décrit une vérité, la vérité de l’humanité, la cruauté des hommes pour obtenir le « prestige », la gloire, les honneurs, pour être en tête, sur la plus haute marche du podium sans se soucier des conséquences ou de la manière de s’y prendre pour se hisser au sommet en faisant fi de tout principe d’humanité.

Aujourd’hui, malheureusement nous en sommes encore là, car même si Guillermo Del Toro nous présente « un conte », ce conte décrit l’état d’esprit d’une humanité à laquelle j’ai parfois honte d’appartenir.

Les hommes pêchent par vanité et ne cesseront jamais de le faire même si ils savent que notre planète est en voie de destruction….

Quand les hommes cesseront-ils de se croire différents ou supérieurs, la faune, la flore, la terre, la nature est bien supérieure et nous n’avons aucun droit de vie et de mort sur qui que ce soit sous prétexte que notre « shape » est différente.

Que l’on naisse blanc, noir, le corps couvert d’écailles, de plumes, que nous soyons une fleur, un arbre, un animal nous avons tous droit à la vie et j’avoue que le pire prédateur sur cette terre me semble être l’homme.

Ce film nous montre d’une manière subtile combien l’homme continue à avoir peur de tout ce qui ne lui ressemble pas et que la xénophobie est inscrite dans les gênes de l’humanité.

L’histoire:

Modeste employée d’un laboratoire gouvernemental ultrasecret, Elisa mène une existence solitaire, d’autant plus isolée qu’elle est muette. Sa vie bascule à jamais lorsqu’elle et sa collègue Zelda découvrent une expérience encore plus secrète que les autres…

Guillermo del Toro nous offre à travers ce film une projection, une image de ce que devient l’humanité, nous montre de manière subtile ce qui nous attend…

Au delà de ce message, au niveau visuel ce film est d’une esthétique rare, tout en couleur sépia, pour nous replonger plus aisément à une époque (1962) où l’homme n’était pas encore partie sur la Lune, et que les Américains et les Russes faisaient la course au « prestige ».

Le jeu des acteurs, comment vous dire, ils sont criants de vérité quelque soit le rôle tenu, le méchant (Michael Shannon), les deux femmes de ménage (Sally Hawkins et Octavia Spencer), le voisin (Richard Jenkins), tous méritent un grand coup de chapeau!

Et puis bien sûr ce film est une histoire d’amour, une identique histoire d’amour. Un témoignage poignant qui montre que l’amour naît entre deux personnes non cause d’un emballage mais bien à partir de l’attention qu’on porte à l’autre.

Combien l’amour grandit à force de rencontres, d’observation, de risques qu’on ose prendre, d’interdits qu’on viole pour aller à la rencontre de l’autre pour l’aider, le chérir, le soulager.

Ce film montre combien l‘amour est un geste avant tout altruiste, aimer ce n’est pas se regarder soi, mais regarder l’autre et faire briller son regard et en l’occurrence dans le film cela est montré d’une manière absolument magnifique. Lorsque « The shape » ressent  de l’amour sa peau se met à scintiller de milliers d’étoiles.

Merci, à Guillermo del Toro de m’avoir offert ce moment de félicité et d’émotion, une émotion qui, trois jours après, ne m’a pas quittée, merci de m’avoir convaincue que ma façon d’aimer est la bonne, que la direction que j’ai donné à ma vie est la bonne. De m’avoir montré qu’on ne peut se sentir humain en faisant le mal autour de soi ou en détournant les yeux à la vue de la détresse d’autrui.
Ce billet est très personnel même si il parle de cinéma, je voulais juste vous parler de mon émotion, des messages qui sont venus me percuter avec violence et vérité. Je voulais vous dire que l’émotion et les larmes ont été si intenses que j’ai été la dernière personne a quitté mon siège dans la salle tentant de calmer mon coeur.
Pour moi ce film n’est pas un conte, la princesse embrasse le crapaud qui reste un crapaud et c’est bien cela l’amour, être capable de tomber amoureuse d’un crapaud en faisant un pied de nez magistral au regard d’autrui.
Aimer est toujours une  prise de risque, l’amour n’est pas de l’eau de rose, l’amour c’est juste rendre l’autre heureux, le voir épanoui en étant auprès de lui ou loin de lui si les circonstances ne permettent pas d’être côte à côte.
L’amour pour soi, n’est pas de l’amour c’est de l’égocentrisme, un sentiment que je ne connais pas.
Je vous encourage à aller voir ce film, adepte ou non de films fantastiques, vous serez, j’en suis certaine, conquises et conquis et vous verrez peut-être votre regard sur le monde se modifier.
Je vous souhaite une très belle séance.
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Crédits photos: Allociné
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Le pantalon militaire se féminise!

J’ai toujours été une grande fan des pantalons imprimés, mais cette addiction aux motifs est venu très tard, grâce à ma fille qui m’a convaincue d’oser.

Mais surtout, depuis que je ne travaille plus et que  je n’ai plus eu à jouer « le rôle de cadre » au Ministère. Devant un magistrat ou dans un collège de direction la tenue BCBG monochrome s’impose! Aujourd’hui je suis libre de toute contrainte vestimentaire alors autant vous dire que j’en profite et me permets beaucoup de fantaisie.

Dernièrement sur le blog je vous ai présenté un jean brodé de chez Babou cette fois je vous présente un jean imprimés camouflages, il est top. Sa composition (coton et élasthane) lui donne beaucoup de confort et cet imprimé qui, au demeurant, peut paraître très masculin et triste ne l’est pas du tout!

L’imprimé camouflage vous pouvez le porter avec quasiment toutes les couleurs de l’arc en ciel avec des teintes douces ou des coloris plus flashy, tout lui va! Du rose, du blanc, de l’écru, du vert tendre et en même temps le orange le fait pétiller, le jaune également. Ce jean coûte 17€ et je peux vous assurer que c’est une valeur sûre, l’imprimé camouflage n’a jamais quitté les podiums et les défilés de mode!

Je l’ai associé à un tee-shirt à manches longues jaunes, trouvé également chez Babou le même jour! Et en superposant le snood jaune que m’a offert ma fille il y a 3 ans, le look devient pétillant.

Comme vous avez pu le remarquer les températures ont particulièrement baissé sur la côte d’azur et le jour de ce « shooting », nous étions particulièrement frigorifiées c’est pourquoi j’ai ajouté sur mon tee-shirt moutarde à manches longues,  ma petite veste en fausse fourrure, sans manches, dénichée chez Blancheporte l’an dernier. Et si vous saviez, je ne me lasse pas de la porter, elle est douce, féminine et se porte avec tout.

Quelques accessoires viennent compléter ce look, les bottines sont de la collection hiver de cette année de chez Blancheporte, je ne les quitte plus, les gants de chez Promod ainsi que le snood XXL jaune.

Le cabas vient du Portugal, il a la particularité d’être en liège et il est si léger au bras…

Les bracelets « talisman » viennent d’un peu partout, il y en a un qui vient de mon court séjour en Inde!

Alors, vous ai-je convaincues que l’imprimé militaire sied tout à fait aux femmes, et mêmes aux femmes matures qui plus est!

Alors, risquez vous mesdemoiselles, mesdames, à glisser dans votre dressing des pièces à motifs, il y en a pour tous les goûts et sortez du lot, démarquez vous!!!

N’oubliez jamais que la mode est un jeu…un jeu si drôle et qui parfois nous permet de nous découvrir et de transformer notre regard sur nous-mêmes.

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