Gourmande de petits biscuits

Je ne mange pas beaucoup mais dans ma façon de me nourrir il y a quelques petits rituels auxquels je ne déroge pas et cela depuis mes 35 ans, c’est le petit biscuit avec mon café de midi. Juste pour avoir une petite note sucrée pour terminer un repas. Je ne prends pratiquement jamais de dessert, si ce n’est un fruit.

Par contre, compte tenu de ce petit bonheur que je m’octroie avec parcimonie, mon biscuit n’est jamais un « vulgaire biscuit de supermarché ». Je mange peu mais j’aime le bon et je privilégie toujours la qualité à la quantité. Mon pêché mignon est la biscuiterie réellement artisanale, que l’on trouve souvent sur les marchés, des artisans qui présentent leur savoir faire avec fierté, et cette fierté il la mérite largement car en Provence nous sommes vraiment gâtés en matière de biscuiterie croquante, aux parfums de fleurs d’oranger, de lavande, d’amande (navette, croquants aux amandes, biscuits aux pignons….).

En fait je ne sais pas si je suis une vraie gourmande, je n’ai jamais pu avaler une religieuse ou un paris-brest, j’ai horreur des gâteaux à la crème préférant de loin tous ceux qui sont à base de fruits. J’ai une chance inouïe de vivre dans un petit lieu paradisiaque comme  La Provence qui offre un panel de gourmandises autant sucrées que salées.

Grâce à ma Lucie qui me fournit en légumes de son exploitation et pour laquelle j’ai écrit un billet, vous le retrouverez ici, j’ai découvert sa copine biscuitière qui tient un stand sur le marché à côté d’elle. Lucie connaissant ma préférence pour la biscuiterie artisanale m’a rapporté un assortiment de biscuits qui, si je vous en parle aujourd’hui, valent vraiment le détour et qu’on s’y arrête pour s’en offrir.

Il s’agit de biscuits délicats à ne pas engloutir comme un paquet de Pepito, il faut savoir les déguster! Prendre le temps de les croquer, de les grignoter, de les savourer en plusieurs petits coups de dents je sais très bien le faire. Je suis, je l’avoue humblement, un bec fin, d’ailleurs je n’ai jamais pu avaler un « Pepito » ou un Granola ou un cookie industriel!.

Je voulais mettre en avant sur mon blog cette biscuiterie artisanale que je conseille à tous mes lecteurs Jad’Or Les Délices d’autrefois située à Puget-Ville (83390). Cette biscuiterie fait les marchés mais vous pouvez aussi passer commande sur leur site sachant que toute commande doit être passée 48h à l’avance.

Vous pouvez commander les yeux fermés, vous serez comme moi comblés, ma préférence allant vers les croquants sans oeufs, qui sont magnifiquement croustillants et gourmands, parfaits pour mon instant bonheur avec mon café du midi!

Merci encore mille fois aux artisans de s’accrocher à leur valeur, à résister à la grande distribution, et à offrir des produits de qualité et des produits régionaux. Je vous encourage tous, à les faire vivre et vous verrez comme il est bon de manger du vrai et d’avoir un sourire, une petite dégustation sur place, une anecdote.

Merci encore à Jad’Or de m’avoir autant régalée, j’en veux encore me voilà addict donc je vais passer commande et qui m’aime me suive!!!

Si vous le pouvez, fuyez les grandes surfaces et rapprochez vous des marchés et des artisans. Faites vivre votre région où que vous soyez!

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Que vous évoque l’orange

Pour moi, l’ orange évoque plusieurs images, plusieurs souvenirs…en premier lieu il m’évoque le pays où j’ai passé une longue partie de mon enfance et adolescence le Maroc, le pays du soleil, où dans la rue en 1970 et encore aujourd’hui les ânes traînent des charrettes où s’amoncellent des kilos et des kilos de ce fruit que j’adore temps et que mon père avalait par saladier entier!

L’orange me ramène aussi à un poème de Paul Eluard, un auteur que j’aime toujours autant et qui vouait un amour inconditionnel à Gala, son épouse, connaissez-vous la poésie dont le titre est  « La terre est bleue comme une orange »?

Si l’« orange » est évidemment un fruit rond à l’image de la « terre », il est aussi, poétiquement, réellement, plus que cela : un fruit de la terre et du soleil (+ réalité), de l’amour desquels il restitue l’image (+ poésie). L’ «orange » est autant un fruit méditerranéen que le fruit d’une terre ensoleillée. Mes 17 ans correspondent à l’époque où je découvrais les surréalistes, une période extrêmement riche pour moi sur le plan intellectuel et philosophique et Eluard demeure un de mes poètes qui sait (comme d’ailleurs Louis Aragon ) parler de l’amour et de la liberté.

Tout ce long préambule, pour vous parler de mode!  Pour vous présenter la couleur orange que j’adore porter, une couleur pétillante, lumineuse, qui fait le teint frais et qui réchauffe n’importe quelle tenue! J’ai le plaisir de vous présenter mon dernier look déniché chez Grain de Malice une de mes enseignes d’amour vous le savez déjà, une boutique malicieuse, moderne, où je trouve toujours mon bonheur et où vous trouverez le vôtre, n’hésitez pas à aller vous promener sur leur site Grain de Malice.fr ou en boutique. Je vous montre?

J’ai trouvé cette petite tenue décontractée tout à fait en adéquation à mon mode de vie, décontractée sans être négligée, moderne, pétillante et facile à poter. J’ai assortie mon pull orange si joliment brodé dans le dos que vous trouverez ici  à un pantalon souple en tencel, le pantalon tendance et parfait pour l’été fluide, élégant et très chic si vous le portez avec des talons et à un petit top près du corps.

Comme les températures sont encore un peu fraîches à mon goût, je ne quitte pas mon chèche, celui-ci est un de ceux que je préfère il est lumineux et bariolé ainsi je peux l’assortir facilement avec des tenues unies. Il vient de chez Kiabi, une enseigne à petit prix où on débusque des tas de jolis accessoires.

Une paire d’espadrilles, shoppée, vous devinez où chez Babou, ultra confortables, je sens que je vais courir m’en acheter de toutes les couleurs, j’adore ce petit côté bohème de l’espadrille, la chaussure de mon enfance que je détestais tellement avant, avec son côté savate et le talon en tissu qui s’aplatit mais ça c’était….avant!

Une petite tresse sur le côté et un sourire à mon photographe unique et préféré Jenychooz, qui se dédie maintenant à l’ouverture de ses gîtes ruraux magnifiques, à Vacqueyras, Come à la maison.

Elle n’est plus très présente, alors faire des looks sans photographe c’est légèrement galère, j’avoue d’autant que je suis loin d’être photogénique! Alors j’en profite pour lancer un appel désespéré à mes copines qui auraient des envies de me photographier!

Une petit bracelet à mon poignet de mon amie Carole de La Perle d’Oro et le look est bouclé.

Alors oseriez-vous porter du orange? Cette association de pièces vous plaît-elle? Aimez-vous le pantalon décontracté qu’on porte à la cool et qui vous annonce vos prochaines vacances?

N’hésitez pas à vous tourner vers l’enseigne Grain de Malice, soit sur leur site il y a plein de jolies choses et cette enseigne habille toutes les femmes et les rend belles en un clin d’oeil.

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Le vent souffle dans mes cheveux

Une fois encore, nous n’avons pu résister à aller faire ma fille et moi notre petit shooting à Carqueiranne, un petit port que nous adorons toutes les deux. D’ailleurs, ce jour là, nous avions mangé à la terrasse du Flamingo (vous trouverez mon article sur ce restaurant ici) et nous étions enchantées toutes les deux de ce moment gourmand en bord de mer!

Mais le vent était de la partie ce jour-là, moins qu’à Vaqueyras où j’ai fait un bref séjour, le vent là-bas dans le Vaucluse est glacial mais c’est une belle région et elle vaut le détour alors n’hésitez pas à la visiter et à faire une halte à « Come à la maison », des gîtes d’étape qui sortent de l’ordinaire car le concept est placé sous le signe du zéro déchet et du bio, vous y serez chouchouter, je le garantis.

Je vous présente un petit look extrêmement simple composée d’une jupe en suédine couleur kaki que vous avez du avoir l’occasion déjà de voir lors d’un look précédent et d’une tunique en dentelle de chez Babou. Cette tunique m’a comme souvent, dès qu’il s’agit de dentelle bohème m’a tapée dans l’oeil, le charme a tellement opéré, qu’elle s’est retrouvée illico propulsée direct dans mon panier!

Je porte, un collant parce qu’il fait encore frais à certains moments de la journée, notamment le matin de bonne heure ou le soir tard. Pour que le look soit plus moderne et que je déteste les collants couleur chair, je les choisis toujours façon « résille » cela modernise la tenue et rend plus discret le collant.

Cette tunique peut se porter de mille et une façons, avec un jean, un pantalon noir et un chapeau, vous la sophistiquera d’un seul coup. Vous pouvez aussi faire le choix de la porter sur votre maillot de bain pour aller à la plage. Les manches travaillées sont superbes, l’encolure à lacets très mode, ainsi que les plumes j’adore! et tout cela pour la modique somme de 18€. Depuis que je suis devenue une inconditionnelle modeuse Babou, je sais par expérience que lorsque vous tombez sur la pièce qui vous fait briller les yeux, il faut la prendre tout de suite car demain elle aura déjà disparue. Alors pas d’hésitation à avoir.

Une petite paire de boots plates en suédine de chez Babou également à 22€ et me voilà prête à laisser le vent jouer dans mes cheveux…

Mais la pièce à ne pas laisser m’échapper a été le bomber kaki et brodé, molletonné à l’intérieur, une merveille, il n’en restait qu’un et bien pour une fois je ne l’ai pas laissé à quelqu’un d’autre, parfait au niveau de la taille, une petite merveille de confort et vous me croirez ou non il coûte 22€, à ce prix là je peux me permettre de jouer à fond la carte de la mode. La tendance depuis un an est aux bombers et je trouve le mien comme on dit « canon ».

Au niveau accessoires, besoin de rien, mes lunettes en bambou de Shinywood que je ne quitte plus, d’ailleurs j’aimerais bien en avoir une autre paire! Mon bracelet yogi en perles oeil du Tigre au signe OM qui vient de l’enseigne Kharma Yoga Shop et des boucles d’oreilles, bohème également de chez Blancheporte. Sans oublier mon petit sac jaune que je traîne depuis deux ans que j’adore de l’enseigne Kiabi.

Alors comment me trouvez-vous sous le vent? Plus belle que Céline Dion non ? car vous la connaissez tous cette chanson et bien moi aussi cette année 2017 j’ai décidé de hisser la grand’voile et de suivre où me portera mon coeur, mes passions, et le vent!

Je vous invite toutes mesdames, d’un âge certain, de profiter de la vie, faites vous plaisir, cessez de vous sacrifier pour tous et prenez soin de vous car je peux vous assurer, aujourd’hui j’en ai davantage consciente qu’hier que le temps qui reste est si court, alors « Carpe Diem » et allez savourer un petit café en terrasse le nez au vent et lâcher prise!

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Sous le charme

C’est exactement cela, sous le charme, mais aussi sous le vent marin, sous le soleil varois….

J’ai eu l’immense privilège de déjeuner dans un restaurant, Le Flamingo qui se situe sur le port de Carqueiranne et si je m’autorise à donner mon sentiment aujourd’hui sur mon blog c’est qu’il y a des tas de raisons qui me feront y retourner!

Vous connaissez tous mon audace à écrire toujours mon ressenti vrai, je ne veux jamais duper ou mentir, et je préfère m’astreindre à ne pas écrire plutôt que de faire du tort, car j’estime que le monde occidental aujourd’hui est extrêmement dur, violent , il faut être performant toujours, être au top, opérationnel, percutant, jeune! Notre société est gangrénée par l’individualisme et ce monde là, personnellement j’ai envie de le fuir!

Alors, lorsque je mets en avant une adresse, un bon plan je peux vous assurez qu’effectivement ce restaurant Le Flamingo sent bon le soleil et la mer, que l’on peut admirer de la terrasse mais pas que, la cuisine y est savoureuse, originale, elle sort des sentiers battus et se distingue!

Carqueiranne est un petit port où j’adore me promener autant l’hiver que l’été, mon quartier général est  la Crêperie du Fou du Roy excellente crêperie, la meilleure même, je dirais aux alentours de Toulon et les villages avoisinants, les crêpes sont goûteuses, généreuses et Audrey et Maxime les propriétaires sont chaleureux, accueillants même en plein été quand le lieu ne désemplit pas.

Et bien au Flamingo c’est pareil, une révélation, un gros coup de coeur, tout est mis en place pour que le moment du déjeuner ou du diner soit un instant d’exception autant sur le plan de votre confort et pour faire frétiller vos papilles. Tout est pensé, soigné, je suis une personne « très casse pieds » en matière de cuisine car j’adore cuisiner et je suis fatiguée des enseignes qui se prétendent restaurateurs et qui savent tout juste faire réchauffer du surgelés. Quand je décide d’aller au restaurant, ce qui m’arrive rarement car j’ai un budget extrêmement serré, j’exige que cela soit bon mais également que les plats servis soit de la vraie cuisine. D’autre part j’estime qu’une assiette, un plat doit en un premier temps et avant tout se déguster avec les yeux et que l’on n’est pas assis là au restaurant pour dévorer comme si on était dans un vulgaire fast-food!

Je disais, une cuisine élaborée, pensée, j’aime quand un chef travaille les produits frais et locaux et essaie de s’adapter à une clientèle qui a parfois des habitudes alimentaires peu communes encore en France.

La France est un peu « chauvine », « franchouillarde » et en France être végétarien est presque « pêché » alors que dans d’autres pays comme l’Inde par exemple c’est un mode de vie, cela fait partie de la culture du pays.

Le Flamingo a compris cela! Notre belle Côte d’Azur est envahie de touristes du monde entier et il est souhaitable que tous les restaurateurs révisent leurs menus et proposent des formules végétariennes, d’autant que la cuisine végétarienne demande une remise en cause personnelle pour un cuistot. C’est une cuisine moins coûteuse, plus économique mais qui nécessite de la préparation et une forme de passion!

Le Flamingo a compris cela et moi je les applaudis des deux mains, j’ai passé un moment tout à fait exceptionnel, avec ma fille, blogueuse comme moi Jenychooz que tout le monde connaît.

J’ai fait le tour de beaucoup d’enseignes de restaurateurs et je suis très fière d’écrire cet article pour le Flamingo qui mérite un vrai détour. Je félicite le couple de jeunes gérants pour leurs idées, leurs goûts affirmés, leur volonté de donner du plaisir à leur clientèle.

Leur courage, car innover c’est être audacieux et de l’audace très peu en ont et préfèrent leur petite zone de confort et rester dans le classique. Je félicite aussi le chef dont j’ai eu le privilège de serrer la main pour le féliciter d’avoir accepter le pari de sortir de sa zone de confort (pour exemple le Flamingo ne sert pas de frites!) cuisine les légumes, soigne la présentation, et fait l’effort de changer son menu très régulièrement même de mémoire je crois quotidiennement. Donc vous êtes à peu près certains que lorsque vous revenez régulièrement, vous dégusterez des choses nouvelles, ça c’est du savoir-faire, du savoir-être, la passion du métier.

Et vous n’en disconviendrez pas, manger tout l’été quand on est végétarien en terrasse la sempiternelle tomates/mozzarella ou la salade du berger avec ces croûtons de chèvre chaud on en a un peu marre! Il existe tellement de façon d’être inventifs avec des légumes!

Chaque restaurateur aujourd’hui doit avoir cela en tête, les moeurs changent, les personnes, je parle des gourmets, (pas de celles qui veulent uniquement se « remplir la panse »), ceux qui souhaitent de la cuisine élaborée, colorée, inventive, qui les fait voyager et découvrir de nouvelles saveurs.

Venez nombreux!

Et comble du comble, cerise sur le gâteau,  le Flamingo propose du Tariquet en apéritif et peu de personnes connaissent ce vin blanc. Un vin blanc moelleux en bouche,  type Jurançon dont je suis une adepte mais attention à ne pas abuser car c’est le genre de petit vin qu’on ingère sans trop y penser

J’ai passé un moment d’exception et il me tarde de revenir et de partager avec mes proches car je sais comme moi qu’ils seront charmés sur tous les plans.

Merci encore au Flamingo de s’être installé dans ce petit village de Carqueiranne et surtout pensez à réserver car bientôt ,très bientôt les tables seront prises d’assaut!!!

Les coordonnées du restaurant sont:

Adresse : Avenue Élie Gautier, 83320 Carqueiranne, France
Téléphone : +33 6 13 62 45 55

Horaires :Ouvert · 09:00–21:30

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