Profession journaliste

Vous savez toutes et tous que je ne peux me taire ou ne pas écrire quand j’ai la chance de voir un bon film! Et justement je viens de sortir d’une séance qu’il ne faut pas que vous ratiez,  j’ai été voir Pentagon Papers, le dernier film de Steven Spielberg! Un vrai coup de coeur!

Un coup de coeur pour plusieurs raisons, d’une part, peut-être, parce que j’ai la passion de l’écriture tout comme un journaliste. Ecrire, renseigner, partager, c’est la passion du journaliste, c’est aussi un peu ma passion et c’est sûrement pour cette raison que je tiens ce blog depuis bientôt deux ans. J’ai également beaucoup de respect pour les personnes qui malgré la tempête font des choix qui les engagent tout entier, des choix qui peuvent être fatals, car parfois garder son intégrité peut vous faire prendre des risques, des risques très conséquents! Ou même simplement suivre son éthique, ou sa déontologie!

Cela vaut-il le coup de porter la vérité et le savoir? Moi je dis oui, le mensonge n’est valable que lorsque l’on ne veut pas blesser autrui, c’est peut-être la seule fois où il est admissible et encore peut-être juste dans la sphère familiale.

Que raconte ce film, si ce n’est à quoi engage le métier de journaliste.

L’histoire:

Première femme directrice de la publication d’un grand journal américain, le Washington Post, Katharine Graham s’associe à son rédacteur en chef Ben Bradlee pour dévoiler un scandale d’État monumental et combler son retard par rapport au New York Times qui mène ses propres investigations. Ces révélations concernent les manœuvres de quatre présidents américains, sur une trentaine d’années, destinées à étouffer des affaires très sensibles… Au péril de leur carrière et de leur liberté, Katharine et Ben vont devoir surmonter tout ce qui les sépare pour révéler au grand jour des secrets longtemps enfouis…

Ce film est intéressant parce qu’il touche les secrets d’état, et nous dévoile les coulisses du métier de journaliste, d’autre part,  il vient aussi nous rappeler la place des femmes en 1970 et combien il était difficile à l’époque de faire sa place sur la scène politique ou le monde des affaires, ou exister simplement comme une femme qui a de la « jujotte » et ne s’intéresse pas seulement aux futilités que sont la mode, la cosmétique, ou les robots ménagers!

Les acteurs Meryl Streep, dans le rôle de Mme Graham, et Tom Hanks sont authentiques, parfaits,  ils campent à la perfection les personnages, un tandem vraiment réussi.  J’ai été également très touchée par le rôle de ce qu’on appelle dans le monde du journalisme « la source« . Avez-vous seulement idée des risques que prennent certaines personnes pour divulguer des secrets d’état, pour dénoncer des atrocités, pour lever le voile sur les mensonges les plus ignobles! Car détourner des dossiers confidentiels est une faute grave, punie par la loi, heureusement, il arrive que certains courageux le fassent pour informer, rétablir la vérité, réveiller les esprits endormis, pour mettre fin à une mascarade! Sachez que chaque jour des journalistes font leur travail pour nous informer au plus près, nous prévenir des dégâts par exemple causés par un médicament, ou un incident « nucléaire ou autre ». Notre « défense » est un peu aussi le métier du journaliste. Le journaliste, par la divulgation de la vérité, nous informe mais nous protège aussi. Je parle des vrais journalistes car ceux qui nous racontent de quelle couleur est la culotte de la princesse Bidule, ceux-là je ne les qualifierai pas vraiment de journalistes! Excusez-moi si je ne m’intéresse pas à ce genre de presse.

Ici il s’agit de montrer au peuple américain qu’on l’a dupé et qu’on a demandé à des milliers d’américains d’aller se battre au Vietnam pour leur pays en sachant que cela était peine perdue pour l’Amérique!

Ce film parle de la liberté de la presse et nous prouve qu’il faut continuer à se battre pour garder une presse libre comme Charlie Hebdo, Le Canard Enchaîné.

Le travail des journalistes n’est pas de nous servir des informations édulcorées pour nous ménager car tôt ou tard la vérité remonte toujours à la surface!!!!

Que vous dire de plus sur ce film si ce n’est qu’il est brillant, qu’il nous ramène à un sujet d’actualité car la liberté de la presse reste aujourd’hui un sujet extrêmement sensible souvenons-nous de Charlie. Je dis qu’il nous faut ici en France et partout ailleurs dans le monde une presse libre et comme il est très bien dit dans le film le journaliste n’a qu’une mission « celle de servir les gouvernés et non les gouvernants. »

 

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Crédit photos: Allociné

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Leçon de rhétorique

Comme souvent le mardi, je vais au cinéma avec un plaisir infini à la première séance de l’après-midi. Le cinéma est vide et j’ai, à chaque fois l’impression, que le rideau se lève pour moi seule , un vrai bonheur.

Je me précipite ce matin sur mon ordinateur pour vous parler du film que j’ai vu hier et qui m’a absolument comblée moi qui suis une amoureuse des « lettres » et de l’art de s’exprimer. Une fervente convaincue qu’avec des mots on peut davantage toucher qu’avec un glaive, un coup de poing, une gifle et que les phrases, selon comment elles sont prononcées,  peuvent être tantôt assassines tantôt caressantes. Savez-vous ce qu’est l’art de la rhétorique?

« La rhétorique comme art de la persuasion et la rhétorique comme art de l’éloquence. La rhétorique grecque, telle qu’elle fut pratiquée par les sophistes et codifiée par Aristote, se préoccupait principalement de persuader » (Extrait de Wikipédia)

En apprenant à parler, à s’exprimer, on se donne la possibilité de s’ouvrir aux autres, de donner son avis sur toute chose. Savoir parler, savoir choisir ses mots vous donne aussi une force et une clé pour vous libérer. Oser parler est la plus grande des libertés, et vous permet de livrer toutes les batailles, soyez-en certains! Ce film vous le prouve et j’avoue que ma vie personnelle et la volonté que j’ai eue à étudier, encore et encore, à me présenter à des oraux, à prendre la parole lors de séminaires professionnels étayent également le propos du film.

L’histoire:

Neïla Salah a grandi à Créteil et rêve de devenir avocate. Inscrite à la grande université parisienne d’Assas, elle se confronte dès le premier jour à Pierre Mazard, professeur connu pour ses provocations et ses dérapages. Pour se racheter une conduite, ce dernier accepte de préparer Neïla au prestigieux concours d’éloquence. A la fois cynique et exigeant, Pierre pourrait devenir le mentor dont elle a besoin… Encore faut-il qu’ils parviennent tous les deux à dépasser leurs préjugés.

Le propos du film est tout à fait d’actualité en cette triste période où l’humanité se perd, où le racisme fait partie de l’air qu’on respire et qu’il contamine et nuit à tous les rapports humains et qu’il empoisonne l’humanité toute entière.

Yvan Atall nous fait la démonstration brillante qu’avec un peu de courage, de ténacité, d’humilité on peut vaincre le racisme, faire la démonstration que la réussite peut être donnée à chacun quelque soit son origine ou sa condition, sans toutefois renier ses origines et même en être fier.

Les deux interprètes des rôles principaux, sont brillants, convaincants, on sent la connivence montait graduellement entre eux. Daniel Auteuil n’a plus a prouvé son talent, il est parfait dans le rôle du grand professeur de lettres, suffisant, sadique, imbus de lui-même, utilisant son estrade et sa connaissance pour humilier.  L’étudiante Neïla, est merveilleusement interprétée par Camélia Jordana, une jeune actrice toulonnaise, superbe, en jeune fille butée, courageuse, voulant sortir de sa banlieue en allant étudier à la grande faculté d’Assas pour devenir avocate. Elle campe le personnage avec brio!

Vous savez déjà que ce film est  à voir absolument, si comme moi vous êtes amoureuse de la langue française, éprise de littérature, sachez qu’Yvan Attal signe par « Le Brio » un chef d’oeuvre, une délectation, un régal, pour l’ouïe. Un de ses meilleurs films à mon sens.

Je vous invite à aller voir ce film même si cela ne vous semble pas être le genre de film que vous verriez habituellement, peut-être préférez-vous du grand spectacle, et bien ce film est « du grand spectacle ».

Vous devez également le voir car il fait la démonstration qu’avec du travail, de la témérité, de la persévérance, tout est possible!!! Que l’accès à la connaissance est donné à tous même sans pour cela fréquenter une faculté.

De nos jours, la culture est partout, les bibliothèques sont gratuites, internet vous permet de tout apprendre alors lancez-vous à l’assaut de votre liberté et je pense particulièrement à notre jeunesse quand j’écris cela. Etre instruit est la plus belle chose qui soit et cela vous ouvre toutes les portes, et on séduit davantage avec des mots qu’avec de belles toilettes!

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L’école buissonnière

Je pense que vous avez toutes et tous fait l’école buissonnière qui consiste à tailler la route plutôt que de se rendre sagement à l’école, qui n’a pas séché l’école?
Suis-je la seule?
Il faut dire que j’étais sacrément surveillée et puis, là où j’ai grandi, c’est encore à l’école que j’étais le mieux, le lieu où je me sentais le plus libre!
Aujourd’hui je voudrais plutôt vous inciter à aller voir le dernier film de Nicolas Vanier du même nom que le titre de mon billet.
Si comme moi, vous aimez la nature, les grands espaces là ou la flore et la faune sont encore préservées, ce film vous plaira, si vous aimez également les films ayant une trame sociale, une intrigue familiale, ce film est pour vous.
Le début de l’histoire:
Paris 1930. Paul n’a toujours eu qu’un seul et même horizon : les hauts murs de l’orphelinat, sévère bâtisse de la banlieue ouvrière parisienne. Cet enfant est confié à Célestine et Borel, son mari, le garde-chasse un peu raide d’un vaste domaine en Sologne, l’enfant des villes, récalcitrant et buté, arrive dans un monde mystérieux et inquiétant, celui d’une région souveraine et sauvage.

L’immense forêt, les étangs embrumés, les landes et les champs, tout ici appartient au Comte de la Fresnaye, un veuf taciturne qui vit solitaire dans son manoir. Le Comte, interprété par François Berléand, magnifique dans le rôle, il a « le physique de l’emploi », cavalier sillonnant son domaine à cheval et amoureux de la chasse à cour, il tolère les braconniers sur le domaine mais Borel les traque sans relâche et s’acharne sur le plus rusé et insaisissable d’entre eux, Totoche.
Au cœur de la féérique Sologne, aux côtés du braconnier, grand amoureux de la nature, Paul va faire l’apprentissage de la vie mais aussi celui de la forêt et de ses secrets. Un secret encore plus lourd pèse sur le domaine, car Paul n’est pas venu là par hasard…
 
Pourquoi j’ai aimé ce film? Tout simplement parce qu’il a su m’émouvoir, et n’est-ce pas le rôle d’un cinéaste?
J’ai fait carrière dans le social et je sais combien il est difficile d’être privé d’affection maternelle et paternelle quand on est enfant. Je sais combien il est douloureux de grandir dans une institution de l’état puisque j’y ai travaillé. D’autre part je suis toujours touchée (c’est mon côté « fleur bleue ») par les histoires de famille, les secrets de famille.
Ce film m’a d’autre part vraiment séduite par son interprétation, François Cluzet dans le rôle de Totoche est tout simplement extraordinaire, autant qu’il l’était dans « Intouchables« , ou « Les petits mouchoirs« . Cet acteur est particulièrement brillant dans des rôles « atypiques » soit l’handicapé, soit le copain « parano ».
Ici il joue le rôle d’un braconnier « brute de décoffrage » et très attachant. Son compère Borel, le garde-chasse joué par Eric Elmosnino n’est pas en reste, l’acteur que l’on voit souvent jouer des seconds rôles, interprète à la perfection le rôle du garde-chasse borné, étroit d’esprit un peu « pèquenot », rustre.  J’adore cet acteur, souvenez-vous de lui dans le rôle de professeur de musique dans « La famille Bélier« .
Le personnage de Paul est très bien interprété par un jeune garçon Jean Scandel aux yeux bleus immenses, Paul est intelligent, fin, curieux, ouvert à tout, attachant et authentique.
 
D’autre part, ce film vous offre l’opportunité d’être transporté en Sologne, les paysages sont absolument magnifiques, j’ai eu l’impression d’y être, d’entendre le vol des canards, d’écouter le brame du cerf, de ramasser des cèpes, d’apprendre à pêcher à la mouche….
C’est un film français sans prétention, mais un film sincère, touchant, peut-être un peu à « l’eau de rose » mais je sais qu’en ce qui me concerne, dimanche dernier ce film m’a fait du bien. Je suis sortie de la séance reposée, détendue, convaincue que le bonheur est une multitude de petites choses toutes simples, que le bonheur est surtout lié à la façon dont nous avons décidé de mener notre vie, soit loin des fastes et de l’agitation de la ville, soit en accumulant des biens et devenir prisonnier de l’argent.
Le bonheur, c’est surtout accepter ce que l’on a, savoir vivre avec ce que l’on a, vivre en sachant profiter de chaque instant magique que nous offre la nature. Le bonheur c’est aussi ouvrir son coeur, savoir pardonner, être bienveillant.
Tournage du film « L’école buissonnière » réalisé par Nicolas VANIER et produit par Radar Films
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Crédits photos: Allociné
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Entre les deux mon coeur balance

A l’occasion d’un évènement organisé un dimanche matin vers 8h30 par Le Varois.com, le restaurant Crêpes du Monde, situé à l’Avenue 83 et l’association EnEquilibre.asso j’ai non seulement dégusté un brunch vraiment comme je les rêve, comme je les aime, un brunch vegan et heathy mais j’ai surtout découvert une autre pratique du yoga.

Depuis le mois de juin, j’ai découvert, dans ma quête de reconstruction intérieure et extérieure, la pratique de la méditation et de l’hatha yoga avec mon professeur et maintenant amie Jessica Roméo, j’ai d’ailleurs écrit un article à ce propos, ici, ce fameux dimanche, j’ai découvert grâce à cet évènement , une nouvelle pratique l’Ashtanga yoga.

Une pratique toute différente, plus tonique, plus difficile, mais je ne suis pas femme à laisser tomber ce que j’entreprends, moins portée sur la méditation mais tout aussi intéressante. Cette pratique d’ailleurs m’a fait comprendre comment aller être longue la route vers la réparation de mon corps bien fatigué et à bout de force. Il est loin le temps où je randonnais d’un bon pas vers le sommet du glacier blanc!

Un petit mot sur l’origine de l’Ashatanga Yoga: (source Wikipédia)

Lorsque le terme aṣṭāṅga est associé au mot yoga pour former le vocable aṣṭāṅgayoga, celui-ci désigne le yoga en huit membres (aṅga) mentionnés dans les Yoga Sūtra de Patañjali. Ceux-ci se composent des cinq restrictions ou réfrènements (yama), des cinq vertus (niyama), des postures (āsana), de la discipline du souffle (prāṇāyāma), de l’abstraction des sens (pratyāhāra), de la concentration (dhāraṇā), de la méditation (dhyāna) et de la contemplation méditative (samādhi).
Aṣṭāṅgayoga est également utilisé pour désigner l’Ashtanga Vinyasa Yoga tel qu’enseigné par Pattabhi Jois. Il est orthographié à l’occidentale ashtanga yoga.

Depuis ce fameux dimanche, un déclic s’est produit en moi et comme souvent quand j’ai un déclic je ne tourne pas les talons. J’avais envie d’aller plus avant dans la découverte de cette nouvelle pratique du yoga sans pour autant abandonner l’hatha-yoga qui reste et demeure pour moi un vrai besoin et qui m’apporte bien plus qu’un bien être physique.

Jessica Roméo m’a appris à avoir de la compassion pour moi-même, elle m’a appris que d’avoir une âme c’est bien mais sans le corps l’âme s’envole et on ne peut plus aider autrui comme j’aime le faire. J’ai appris une nouvelle philosophie de vie, l’art de me retrouver avec moi-même, un travail sur l’ego, un travail sur la bienveillance que je dois atteindre envers moi-même.

La bienveillance pour les autres, je n’en ai jamais manqué, j’en ait fait même mon métier en devenant éducatrice pour essayer de sortir des jeunes mineurs d’un chemin de vie perturbé et chaotique.

Aujourd’hui j’ai envie de retrouver ma force physique et le yoga demande tellement de persévérance, d’efforts mais toujours dans la bienveillance envers soi-même que je dois poursuivre ce chemin vers une autre liberté celle de redonner envie à mon corps et mon coeur de gravir des sommets comme lorsque je faisais de la randonnée en montagne mais sans jamais oublier qu’il faut faire un pas après l’autre.

Le yoga est un sport qui se mérite, et cela dans la non-violence et le respect de ses limites. Sylvie Castelle, mon professeur d’Ashantaga nous le rappelle à chaque séance, soyez dans le bien-être et non dans la performance.

Ce qui me plaît dans la pratique du yoga c’est qu’il n’y a pas cette notion de compétition, notre tapis est magique et sa magie est différente de celle du tapis voisin tout aussi magique, chacun est capable de ce qu’il ressent et non de ce qu’il doit faire. Jamais je n’avais ressenti une telle liberté avant ma rencontre spirituelle avec le yoga. Avant le yoga je faisais tout à 10.000 à l’heure sans écouter mes limites, et même le sport, j’en ai fait toute ma vie, devenait une « obligation » et j’avais besoin de sentir mon corps souffrir pour réussir et pour avoir l’impression d’avoir bien travailler. Aucune commune mesure avec la pratique du yoga, où on doit respecter son corps et lui faire du bien!

La philosophie de l’hatha-yoga et de l’ashtanga m’a appris qu’il faut prendre le temps de vivre sa vie, ici et maintenant, et que seul le chemin importe et pas le but! Depuis ma rencontre avec Jessica et ensuite Sylvie j’essaie de convaincre les femmes et même les hommes autour de moi de pratiquer le yoga pour apprendre à se mettre, l’espace d’une heure, dans une bulle de lumière et de bien être, pour mieux aimer sa vie et affronter les douleurs que nous endurons tous.

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