L’école buissonnière

Je pense que vous avez toutes et tous fait l’école buissonnière qui consiste à tailler la route plutôt que de se rendre sagement à l’école, qui n’a pas séché l’école?
Suis-je la seule?
Il faut dire que j’étais sacrément surveillée et puis, là où j’ai grandi, c’est encore à l’école que j’étais le mieux, le lieu où je me sentais le plus libre!
Aujourd’hui je voudrais plutôt vous inciter à aller voir le dernier film de Nicolas Vanier du même nom que le titre de mon billet.
Si comme moi, vous aimez la nature, les grands espaces là ou la flore et la faune sont encore préservées, ce film vous plaira, si vous aimez également les films ayant une trame sociale, une intrigue familiale, ce film est pour vous.
Le début de l’histoire:
Paris 1930. Paul n’a toujours eu qu’un seul et même horizon : les hauts murs de l’orphelinat, sévère bâtisse de la banlieue ouvrière parisienne. Cet enfant est confié à Célestine et Borel, son mari, le garde-chasse un peu raide d’un vaste domaine en Sologne, l’enfant des villes, récalcitrant et buté, arrive dans un monde mystérieux et inquiétant, celui d’une région souveraine et sauvage.

L’immense forêt, les étangs embrumés, les landes et les champs, tout ici appartient au Comte de la Fresnaye, un veuf taciturne qui vit solitaire dans son manoir. Le Comte, interprété par François Berléand, magnifique dans le rôle, il a « le physique de l’emploi », cavalier sillonnant son domaine à cheval et amoureux de la chasse à cour, il tolère les braconniers sur le domaine mais Borel les traque sans relâche et s’acharne sur le plus rusé et insaisissable d’entre eux, Totoche.
Au cœur de la féérique Sologne, aux côtés du braconnier, grand amoureux de la nature, Paul va faire l’apprentissage de la vie mais aussi celui de la forêt et de ses secrets. Un secret encore plus lourd pèse sur le domaine, car Paul n’est pas venu là par hasard…
 
Pourquoi j’ai aimé ce film? Tout simplement parce qu’il a su m’émouvoir, et n’est-ce pas le rôle d’un cinéaste?
J’ai fait carrière dans le social et je sais combien il est difficile d’être privé d’affection maternelle et paternelle quand on est enfant. Je sais combien il est douloureux de grandir dans une institution de l’état puisque j’y ai travaillé. D’autre part je suis toujours touchée (c’est mon côté « fleur bleue ») par les histoires de famille, les secrets de famille.
Ce film m’a d’autre part vraiment séduite par son interprétation, François Cluzet dans le rôle de Totoche est tout simplement extraordinaire, autant qu’il l’était dans « Intouchables« , ou « Les petits mouchoirs« . Cet acteur est particulièrement brillant dans des rôles « atypiques » soit l’handicapé, soit le copain « parano ».
Ici il joue le rôle d’un braconnier « brute de décoffrage » et très attachant. Son compère Borel, le garde-chasse joué par Eric Elmosnino n’est pas en reste, l’acteur que l’on voit souvent jouer des seconds rôles, interprète à la perfection le rôle du garde-chasse borné, étroit d’esprit un peu « pèquenot », rustre.  J’adore cet acteur, souvenez-vous de lui dans le rôle de professeur de musique dans « La famille Bélier« .
Le personnage de Paul est très bien interprété par un jeune garçon Jean Scandel aux yeux bleus immenses, Paul est intelligent, fin, curieux, ouvert à tout, attachant et authentique.
 
D’autre part, ce film vous offre l’opportunité d’être transporté en Sologne, les paysages sont absolument magnifiques, j’ai eu l’impression d’y être, d’entendre le vol des canards, d’écouter le brame du cerf, de ramasser des cèpes, d’apprendre à pêcher à la mouche….
C’est un film français sans prétention, mais un film sincère, touchant, peut-être un peu à « l’eau de rose » mais je sais qu’en ce qui me concerne, dimanche dernier ce film m’a fait du bien. Je suis sortie de la séance reposée, détendue, convaincue que le bonheur est une multitude de petites choses toutes simples, que le bonheur est surtout lié à la façon dont nous avons décidé de mener notre vie, soit loin des fastes et de l’agitation de la ville, soit en accumulant des biens et devenir prisonnier de l’argent.
Le bonheur, c’est surtout accepter ce que l’on a, savoir vivre avec ce que l’on a, vivre en sachant profiter de chaque instant magique que nous offre la nature. Le bonheur c’est aussi ouvrir son coeur, savoir pardonner, être bienveillant.
Tournage du film « L’école buissonnière » réalisé par Nicolas VANIER et produit par Radar Films
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Crédits photos: Allociné
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Mon petit panier du jardin

Voilà déjà bien trois ans que je ne mets plus les pieds dans un supermarché classique, d’abord parce que j’ai horreur de cela, que les rayons changent sans cesse de place pour obliger le client à passer devant certaines têtes de gondole qui forcément (ou pas) attireront le regard et la convoitise, donc forcer la consommation.  Courir dans un supermarché est pour moi  une perte de temps et d’argent pour acheter des produits dont on ne connait ni la fraîcheur, ni l’origine, ni le temps de conservation dans les frigos, surtout au rayon des légumes et des fruits.

Les fruits et légumes ne sont jamais cueillis à terme, et le pire c’est que lorsqu’ils sont emballés (faites donc le test) et qu’on les déposent sur la balance, on s’aperçoit que le poids ne correspond pas à l’étiquette!!!

Les fromages sont entassés dans les rayons, il n’y a pas d’accueil clientèle, pas de conseiller, pas d’humanité… Alors moi, je préfère acheter mes légumes, mon fromage et mes oeufs chez les producteurs et faire vivre et soutenir les agriculteurs de ma région pour lesquels j’ai du respect et une profonde affection car je mesure le travail que cela représente de gérer une entreprise agricole. Alors emboîtez-moi le pas et suivez-moi chez Lucie!

Depuis que je ne peux plus travailler, je suis beaucoup moins pressée pour faire mes courses, je n’ai plus besoin de stocker une quantité de fruits et légumes ou de préparer des plats pour la semaine quand je suis en week-end. Je mange frais tous les jours, je n’ai plus aucune perte, je suis rassurée sur la provenance de mes fruits et légumes, car n’oubliez pas que liveloveandcook est végétarienne et elle le restera!

Je sais que les légumes et les fruits de Lucie sont sans pesticides et que je me régale en fonction des saisons et ça c’est la vraie vie!

Et tout ce bonheur à votre avis je le dois à qui? A ma Lucie, un amour de bout de femme, attachée à sa terre, à son histoire, à la transmission familiale. Une amoureuse des bons produits, qui ne manque jamais de vous faire plaisir et de vous régaler et j’ai la chance, beaucoup de chance d’être livrée à mon domicile, toutes les semaines. Lucie aujourd’hui fait partie de ma vie, et c’est un très joli cadeau.

Lucie a monté son exploitation avec son mari, et son amour de la terre elle le tient de la transmission familiale, pour elle les produits de la terre sont sacrés, elle est anti-pesticide, elle ne supporte pas les gens qui veulent des tomates à Noël alors que la vraie vie, la vie des paysans, des gens du terroir c’est de manger ce que nous donne la terre au moment ou pour elle c’est le bon moment de donner et de produire! J’espère que, sur ce point, vous êtes d’accord avec moi. Lucie est dans ce qu’on appelle « l’agriculture raisonnée », elle ramasse les escargots ou elle les saoûle à la bière ce qui est certain c’est que cette exploitation n’utilise aucun pesticide.

 

J’ai par principe de soutenir les producteurs locaux, et de faire un pied de nez, aux supermarchés, aux producteurs étrangers, la France a un terroir absolument magnifique, nous sommes très chanceux de vivre dans un pays qui produit autant, et pas seulement des fruits et légumes, nous avons des fromages, des vins, des huiles, des miels…. Tout ce qu’il faut pour rester en bonne santé.

J’avoue qu’aujourd’hui, en plein milieu de la maladie qui me ronge et m’empêche de me mouvoir comme je le souhaiterais,  c’est mon petit panier du jardin de Lucie qui m’a redonné envie de croquer à pleines dents dans la vie.

Je ne peux résister à la qualité et au goût de ses fruits et légumes, à la qualité de son sourire, de son dévouement aux autres, de son entrain pour chaque chose qu’elle accomplit comme par exemple passer l’examen et le réussir pour obtenir son diplôme au Lycée Agricole.

Lucie me séduit aussi par sa façon d’être à la fois épouse et mère de famille, elle donne tout ce qu’elle a d’énergie aux autres et à ses animaux et même aussi à Snow, mon golden retriever qui l’attend devant le portail le mardi matin!

Alors, surtout suivez moi sur ce chemin vers une qualité de vie meilleure, meilleure pour votre santé, votre moral, votre insertion dans la vie de votre ville ou village, soyez nature, soyez bienveillants envers tout ce que nous offre la terre et allez vite vous fournir en légumes chez Lucie Cre qui aujourd’hui a ouvert son exploitation au public, vous trouverez ses coordonnées sur sa page Facebook. Je compte sur votre soutien, pour elle mais aussi tous les producteurs de votre région, c’est très important et c’est une attitude responsable, cessez d’enrichir les grandes surfaces commerciales!

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