Ma petite robe grise

On met toujours en avant la sacro-sainte petite robe noire à posséder obligatoirement dans son dressing, c’est un fait, elle est bien pratique en toute circonstance, en ce qui me concerne aujourd’hui je vous parlerais de la petite robe grise qui fait battre mon coeur!

Une petite robe, que j’ai rapportée à la maison, sans être fondamentalement convaincue qu’elle m’irait bien. Après échange téléphonique avec ma fille, « modeuse » hors pair, Jenychooz, je me suis décidée à la prendre, une petite robe en laine ornée uniquement d’un petit volant aux épaules qui vient de chez Babou, made in France et à tout petit prix comme souvent.

Au départ les petits volants autour des manches ne m’ont pas séduits, je trouvais qu’ils donnaient un look vieillot à la robe mais j’ai fait fi de ce détail car en l’enfilant et en l’accessoirisant je me suis rendue compte qu’elle donnait son petit effet. Ne trouvez-vous pas?

Décryptage de la tenue:

Ma petite robe, ceinturée avec un large bandeau en nubuck, trouvé chez Grain de Malice, l’écharpe jaune chatoyante vient également de la même enseigne, je l’affectionne particulièrement elle illumine pratiquement toutes mes tenues, elle est vraiment très belle, douce et originale avec ses petits clous dorés.

Je porte des collants à résilles larges, je n’avais jamais osé  en porter avant, de peur d’être vulgaire ou déplacée. Au final, je trouve que ce collant me va aussi bien que la résille fine, le seul hic c’est que ce collant est très inconfortable, vous pouvez le trouver lui aussi chez Babou au prix de 3€. L’inconfort est quelque chose de personnel, il faut dire qu’en matière de collants je suis extrêmement  difficile à convaincre, peu de marques sont vraiment confortables.

Cette tenue est pratiquement un total look Babou car même les cuissardes viennent de l’enseigne je les adore, elles sont d’un confort extrême et elles tiennent bien à la jambe, je les ai trouvées l’an dernier.

Comme vous le voyez j’ai décidé de laisser ma chevelure au naturel, je suis épuisée de lutter contre mes boucles et de passer des heures avec ma brosse et mon séchoir! Je me contente de les entretenir avec un shampoing bio, un soin bio et même la couleur est bio et naturelle ce qui permets une belle hydratation de ma chevelure.

Mes boucles d’oreilles sont absolument sublimes, elles viennent de chez la créatrice que j’affectionne tout particulièrement Season’s in Wonderland et elles m’ont été offertes par ma fille pour Noël, trop contente de mon cadeau et j’avoue que j’irais bien faire un tour sur le site pour en retrouver une autre paire tellement ses modèles sont jolis, lumineux et originaux! Ma petite besace jaune que vous connaissez déjà, pour rappel elle vient de chez Kiabi, acheté il y a deux ans!

Alors que pensez-vous de ce total look babou à moins de 50€?

Et vous aimez-vous le gris? et le jaune?

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Faire son pain c’est tendance

La tendance actuelle en matière de cuisine est de faire le plus de choses soi-même et de travailler de bons produits. D’autre part les intolérances alimentaires (sans gluten) nous poussent davantage à utiliser des farines de plus en plus « originales » (farine de riz, farine de pois chiches, farine d’épeautre, de châtaignes…).

Je n’ai pu résister, compte tenu de mon amour de plus en plus grand pour la cuisine, à la tendance du moment et j’ai donc moi aussi essayer de faire du pain comme je le faisais dans les années 80 c’était un peu l’époque qui voulait ça.

Quand on vit à la campagne il faut avouer que cela est très pratique de faire son pain. On en congèle quelques tranches et on a du pain sous la main à chaque fois qu’on se met à table!

Mon amie Hélène, qui tenait avant des chambres d’hôtes m’a également accompagnée dans ma démarche en me délivrant la recette du « pain irlandais ». J’avoue que j’ai eu envie de vous montrer le résultat et la facilité d’exécution pour faire ce pain que vous pouvez agrémenter de graines ou de fruits…. La prochaine fois je vous montrerais comment faire le pain du shabbat, un pain délicieux!

Les ingrédients:

500gr de farine – 1càs de de bicarbonate de soude ou de levure de boulanger déshydratée – 1càs de sucre en poudre – 1càs de sel – 40cl de lait fermenté – graines (noix de pécan pour moi)

Il vous suffit dans un premier temps de mélanger les ingrédients secs et d’ajouter en dernier le lait fermenté (vous en trouverez en supermarchés ou dans les épiceries du Maghreb).

La cuillère à soupe de sucre peut surprendre mais j’ai appris tout récemment lors d’un atelier pâtisserie auquel j’ai eu la chance de participer au Zodio de La Garde, animée par le chef Jérôme Daragon que la levure doit être associer au sucre pour donner le maximum de son effet. Votre pain sera beaucoup plus aéré.

La dernière étape, façonnez votre pain et posez le dans un moule à manquer sur un papier sulfurisé, enfournez votre pain pour 40 minutes à 180° (pas de chaleur tournante).

Ce pain n’a pas besoin de poser avant d’être enfourné il a cela de magique et il est délicieux. Vous pouvez le faire à votre goût avec de la farine complète ou autres et les graines de votre choix!

Je vous souhaite une bonne dégustation.

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Le pouvoir de l’amour d’une mère

Comme à mon habitude, je n’ai pas manqué d’aller au cinéma cette semaine! J’attendais avec impatience la sortie de « La Promesse de l’Aube » étant une intellectuelle accomplie j’ai lu l’oeuvre de Romain Gary ou Emile Ajar et j’avoue que c’est un auteur que j’ai lu très jeune et qui m’a marquée.

 

J’avais très envie de vous parler de ce film, qui effectivement ne fait pas un tabac dans la presse et cela est bien dommage car il vous instruit sur la vie de cet écrivain mais surtout ce film traduit à merveille ce que peut être, ou ce que peut accomplir l’amour d’une mère. Et bien soyez persuadés que l’amour d’une mère, comme d’ailleurs l’amour d’une femme peut transformer un homme, une vie, une trajectoire, un chemin de vie.

Ce film, La Promesse de l’Aube, réalisé par Eric Barbier, traduit la biographie de l’écrivain mais surtout nous fait ressentir l’ amour sans limite, l’amour exclusif d’une mère pour son fils. Un amour, peut-être étouffant, mais qui peut aussi construire et rendre plus fort, plus téméraire, plus courageux. Car que ne ferait-on pas par amour? Quelles prouesses ne sommes-nous pas capables d’accomplir?

Au delà de ce thème, il faut souligner la prestation plus qu’excellente de Pierre Niney et Charlotte Gainsbourg, jamais je n’ai vu un tandem d’acteurs aussi exceptionnel, une parfaite alchimie se crée entre eux deux. Nous arrivons à ressentir le poids de cet amour, le conflit intérieur de ce fils trop aimé. Il oscille parfois entre deux sentiments la haine pour sa mère qui l’étouffe souvent et l’amour et l’admiration qu’il a pour cette femme qui s’est dévoué corps et âme pour donner lui donner une éducation mais encore davantage que cela, le plus important la confiance en lui. Par la force de son amour elle arrive à le convaincre qu’il peut tout tenter et donc qu’il peut tout réussir, et qu’il deviendra célèbre, qu’il deviendra écrivain, héros de guerre, ambassadeur…. Cette mère qui porte aux nues son fils unique, comment ce fils tant aimé pourrait-il décevoir sa mère?

« Tu seras un héros, tu seras général… ambassadeur de France » Cet amour maternel à la fois exubérant et constructeur est le point d’ancrage du livre. Les nombreux contrastes entre les émotions du jeune Gary (à la fois gêné, plein de rancune et de gratitude pour sa mère) et du narrateur adulte (dont le regard rétrospectif et nostalgique est à prendre en compte) font de ce roman un des récits les plus émouvants jamais écrit sur l’amour maternel et la fidélité d’un fils(source Wikipédia).

Ce film est très mal accueilli par la critique et pourtant pour ma part, je suis sortie de la salle profondément émue, non par l’histoire que je connaissais déjà mais par le talent des acteurs. Je salue tout particulièrement Charlotte Gainsbourg qui s’empare toujours de rôles extrêmement audacieux, atypiques. Elle est dans le rôle, elle est la mère de Gary, elle a même travaillé sa diction pour avoir l’intonation et l’accent polonais, elle est sublime d’authenticité, on ne peut que s’incliner devant une telle interprétation.

Voilà, j’espère que vous irez voir ce film, ne vous fiez pas toujours au critique cinématographique dans la presse, laissez vous porter par ce film autobiographique et qui donnera peut-être envie aux non-lecteurs de feuilleter l’oeuvre de Romain Gary, d’autant que c’est un écrivain qui a reçu a deux reprises le Prix Goncourt!

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Pourquoi je n’aime pas Noël?

Chacun est, à ce jour, dans les starting-blocks à attendre le Père Noël, alors que moi dès que la fin du mois de novembre s’annonce je suis envahie d’une profonde tristesse. Une forme de mélancolie, d’appréhension, c’est à chaque fois le coeur serré que j’affronte cette période des fêtes.

Pourquoi me direz-vous? Peut-être tout simplement parce que pour moi Noël n’est lié à aucun souvenir d’enfance heureuse. Mon père ne nous a pas élevé mes soeurs et moi dans la tradition des fêtes. Jamais de moments festifs, mêmes les anniversaires passaient à la trappe. Alors une fois devenue adulte, il m’a été difficile d’appréhender ce type d’évènement différemment et de manière festive.

Noël a commencé à exister à la naissance de ma fille car je me disais que, pour elle, je me devais de faire un effort pour qu’elle se sente une petite fille comme les autres. Il m’a fallu prendre sur moi, beaucoup, apprendre à décorer une maison, apprendre à préparer l’arrivée d’un Père Noël qui n’était jamais passé pour moi… J’y suis tout de même parvenue par amour pour ma fille. J’ai été à la fois sa maman, ses tantes, son grand-père, sa grand-mère, j’ai essayé de lui créer une famille à moi toute seule.

Aujourd’hui Camille et moi fêtons Noël en tête à tête et nous invitons en général son papa qui est tout seul.

Nous ne mettons pas les petits plats dans les grands mais ce soir là je gâte en général ma fille comme lorsqu’elle avait 4 ans, je sais qu’elle adore les petits paquets, les surprises, le fait-main alors je bricole pour elle, je me casse la tête et nous nous faisons la plus gourmande des dînettes.

Chaque Noël me rappelle l’absence d’une famille, l’absence d’une mère, disparue lorsque j’avais onze ans, à une fratrie disloquée, à un père autoritaire qui ignorait le sens de la fête, une belle-mère muette, absente, toujours triste. Seul le chien était joyeux dans notre pauvre famille.

Pourquoi ce billet aussi personnel, simplement pour tenter d’expliquer que souvent Noël est une immense mascarade, une réunion autour d’un repas et des cadeaux qui parfois ne signifient pas qu’on s’aime au quotidien, qu’on prend soin les uns, des autres au quotidien. On fête Noël parce que cela se fait, mais pour moi on doit fêter Noël parce qu’on le sent, parce qu’on ressent de l’amour, un amour réel, pas de menti, pas de faux semblant, pas de judas à Noël.

Mon rêve serait que l’on n’aie pas besoin d’une fête de Noël pour se dire « je t’aime », je voudrais un Noël quotidien, que le sourire et la bienveillance fassent partie de notre vie de tous les jours et que chacun s’applique quotidiennement à faire attention à l’autre.

Cessez de faire semblant de vous aimer à Noël aimez-vous tous les jours, n’attendez pas un jour dans l’année pour gâter vos proches de vos attentions, pour tendre la main aux personnes dans le besoin, c’est chaque jour qu’il faut le faire.

La vie est si courte et seuls l’amour et la gentillesse donnent du sens à une vie. C’est en tout cas mon avis, alors cette année, le soir du 24 décembre ayez une pensée sincère pour toutes celles et ceux qui sont seuls, mal aimés, abandonnés, dans les maisons de retraite, les orphelinats, les hôpitaux, où à toutes ces personnes qui vivent seules devant leur téléviseur.

Regardez à partir de 2018 au delà de votre périmètre de confort, allez vers les autres et aidez du mieux que vous pouvez autour de vous et cela commence tout simplement par un sourire!

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