La magie de Noël

Qui peut résister à la magie de Noël? Chaque année c’est l’effervescence quand le mois de décembre pointe le bout de son nez, d’ailleurs c’est même souvent en novembre que tous les préparatifs commencent à se mettre en place, que les lettres au Père Noël sont écrites et que tout un chacun est à l’affût du bon plan « cadeau ».

Les préparatifs de Noël sont encore plus réjouissants que Noël en lui-même, un peu comme les préparatifs de mariage d’ailleurs. C’est toute l’agitation de l’Avent qui est intéressante car la fête en elle-même passe comme une étoile filante. Je n’ai pas du tout grandi enfant, dans l’ambiance de Noël et je n’ai découvert la joie de fêter Noël que lorsque j’ai mis au monde ma fille. Pour elle et rien que pour elle, je me suis attelée à faire de cette fête un souvenir mémorable chaque année reconduit.

Chaque année j’entamais avec elle des activités créatives et ludiques pour décorer la maison et nous décidions ensemble de la couleur dominante. Nous sommes d’ailleurs passées par différentes ambiances, du rouge bien-sûr classique, au bleu en passant même par le violet….rien ne nous faisait peur et nous trouvions toujours de l’inspiration pour que notre Noël soit aussi fantaisiste que possible, nous ne voulions jamais être dans la norme!

Aujourd’hui Camille a sa propre famille et j’ai bien cru abandonner l’envie de décorer mon intérieur, pendant deux ans, mon parcours de vie ne m’a pas incité à fêter Noël et cette fin d’année 2018 augurant d’un tournant dans ma vie, j’ai eu à nouveau envie de  renouer avec la tradition et de décorer mon petit chez moi.

Je suis certes, revenue un peu aux traditions sauf que je n’ai jamais trop aimé le clinquant, j’ai donc opté pour des décorations naturelles, en bois, en plumes, en tissu, faites maison et très minimalistes. J’ai préféré mettre mon sapin en bois, qui est déjà très beau au naturel, en valeur, il se suffit presque à lui-même. Je l’ai donc paré de petits sujets tous mignons rappelant la nature, et je l’ai enluminé. J’ai trouvé de jolis sujets dans mon Babou à petits prix (entre 1 € et 5€) ainsi que des guirlandes lumineuses adorables blanches en forme de pompons (5€ pièce) et qui fonctionnent avec des piles.

Je suis très heureuse du résultat, quand on passe le seuil de mon chez moi c’est Noël mais ce n’est pas Carnaval, rien n’est tout « much ».

Voilà et vous comment vivez-vous Noël? Est-ce un moment que vous redoutez ou un instant que vous attendez avec impatience? Une chose est certaine c’est que la période de Noël est un instant particulier pour chacun teinté souvent de souvenirs parfois magiques, parfois dramatiques ou douloureux mais Noël ne peut laisser indifférent quoi qu’on en dise…

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Une maille à l’endroit, une maille à l’envers…

Quand j’étais jeune, je faisais des tas de choses que faisaient plutôt les vieux, du style la couture, le tricot, le crochet, les loisirs créatifs, aujourd’hui je constate que les vieux ont lâché leurs aiguilles pour se mettre à des activités plus « modernes » (informatique, scrapbooking, voyages, photographie…) pour laisser la place aux jeunes!

Tricoter et coudre devient à la mode. Le vintage revient en force, on se remet à tricoter pour son bébé, on confectionne de plus en plus de choses à la maison!

Alors j’ai ressorti ma machine à coudre, et mes aiguilles à tricoter pas du tout pour faire comme les jeunes mais plutôt parce que mon état de santé ne me permet plus de gesticuler autant que je le voudrais.

Et puis j’ai eu quelques demandes ici et là pour confectionner des petites choses pour Noël, une commande d’un calendrier de l’Avent pour mon auxiliaire de vie, un bonnet pour mon compagnon, mon gendre, et un poncho pour ma fille et j’avoue que se poser à nouveau dans un fauteuil calé au coin du feu mes aiguilles sous le bras cela a du bon et c’est assez gratifiant! Bon évidemment je me sens un peu novice et  pourtant j’étais très douée plus jeune!

Un cadeau fait maison est peut-être le plus beau des cadeaux car il est fait avec amour et patience, il se construit, on est impatient d’en venir à bout et en même temps on pense déjà au prochain travail que l’on pourra réaliser.

Et plus on fait et plus les idées fusent de toute part.

Bien évidemment pour tout ce qui concerne ce genre de petits travaux, que ce soit la couture ou le tricot je suis allée faire un tour chez Babou et j’ai trouvé tout ce qu’il me fallait pour remettre le pied à l’étrier!

De la laine (en grosse pelote 4€) en pelotes de deux ou en sac de 10. Les aiguilles à tricoter  (3,50€), les crochets, il y a tout ce qu’il faut. Bien sûr si vous voulez de la laine moins ordinaire, il vous faudra chercher une autre enseigne mais pour une débutante cela permet de commencer à s’initier à tout petit prix.

En ce qui concerne la couture vous trouverez aussi chez Babou, cannettes pour machines à coudre (5€) ainsi que des aiguilles, du fil, des ciseaux, du biais, des autocollants et en prime vous pouvez comme moi vous choisir une grande boîte hermétique (5€) pour ranger tout votre matériel.

Alors jeune ou vieille peu importe, sachez que les loisirs créatifs apportent beaucoup de joie, de fierté et développe votre imagination. Et vous pourrez ainsi gâter vos proches à peu de frais et de façon originale.

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Mauvaises Herbes!

Un vrai coup de coeur, un saut à pieds joints dans ma jeunesse d’éducatrice, ce film Mauvaises Herbes est une bouffée de fraîcheur et d’optimisme.

Ce film est aussi une leçon de vie que bien des parents et des adolescents devraient aller voir!

L’histoire:

Waël, un ancien enfant des rues, (et pas de n’importe quelle rue),  les rues du Liban au moment de la guerre, vit aujourd’hui en banlieue parisienne de petites arnaques qu’il commet avec Monique, une femme à la retraite qui tient visiblement beaucoup à lui.
Sa vie prend un tournant le jour où un ami de cette dernière, Victor, lui offre, sur insistance de Monique, un petit job bénévole dans son centre d’enfants exclus du système scolaire.
Waël se retrouve peu à peu responsable d’un groupe de six adolescents expulsés pour absentéisme, insolence ou encore port d’arme.
De cette rencontre explosive entre « mauvaises herbes » va naître un véritable miracle.

Ce film de Kheiron est une comédie à la fois drôle et en même temps pleine de sagesse et de vérité. Kheiron a puisé dans sa vie d’éducateur pour nous délivrer cette histoire. Il s’est souvenu du temps où il était éducateur et où il consacrait tout son temps aux jeunes en difficultés.
Ce film m’a touchée bien évidemment car il raconte un peu mon histoire. J’ai travaillé dans l’insertion de jeunes délinquants pendant 30 ans de ma vie, et même si cette profession est difficile, jamais je n’aurais souhaité d’un autre parcours professionnel.
J’ai passé le concours en externe à la Protection Judiciaire de la Jeunesse, en sentant au fond de moi-même que je pouvais aider et comprendre ces gamins, et je crois que ces jeunes m’ont encore plus  apporté que je ne leur ai donné.
Mais pour faire ce métier, il faut de l’empathie, du dévouement, de l’amour, de la compréhension, qualités obsolètes dans ce monde du travail qui ne rime qu’avec réussite, chiffre, quotas…. Très humblement je pense que ce métier ne peut se choisir à la légère.
Ce film raconte une histoire fraîche, authentique, spontanée et tendre. La complicité qui unit Catherine Deneuve et Kheiron est touchante et drôle et ne manque pas de fantaisie, un duo de délinquants plus qu’original!
A ce duo, on ajoute , un André Dussollier brillant et épatant, et bien sûr cette bande de jeunes en difficultés, tous plus vrais que nature, ce film devient un vrai petit bijou…
Malgré le ton humoristique distillé pendant tout le film le sujet est à prendre au sérieux (et je suis bien placée pour le savoir). De ce film émerge un parfum de vérité, au sujet des enfants de la guerre, et au sujet des jeunes « en galère » autour de nous, des révoltés, des laissés pour compte, des exclus.
Effectivement toute notre jeunesse n’est pas assidue à l’effort, pas encline à aimer l’école, mais ce que le film vous montre bien c’est qu’il n’y a pas d’enfants mauvais… Ceux sont souvent les situations qui ne sont pas favorables à l’épanouissement d’un enfant (difficultés familiales, conditions de vie, abandons….) Chaque enfant mérite qu’on regarde de plus près sa situation pour le mener si possible vers le mieux être, la réussite et l’estime de soi.
En chaque enfant il y a un potentiel, et c’est le travail de l’éducateur de le découvrir, c’est le travail de l’éducateur que de faire émerger chez chaque jeune en détresse quelque chose de bon.
« Il n’y a pas de mauvaises herbes, de mauvais hommes, il n’y a que de mauvais agriculteurs »  Victor Hugo.
Voyez-vous moi, à cela j’y crois et en sortant du cinéma j’étais encore plus fière et heureuse d’être éducateur!
Je dédie en toute humilité ce billet sur mon blog à tous ces jeunes que j’ai suivis, les Bilel, les Karim, les Nabil, les Naïma…..
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L’amitié, on en parle?

J’ai toujours été une femme extrêmement « cérébrale » depuis toute jeune, et j’ai l’impression que ce gros défaut ne fait qu’empirer en vieillissant.

Plus le temps passe et plus je me pose de questions sur le sens de la vie, sur ce qui donne sens à la vie, à ma vie.

Je prends de plus en plus conscience qu’à part l’amitié et l’amour tout le reste n’est que poussières…. Mais qu’est-ce que l’amitié? Comment évolue l’amitié avec le temps? Comment distinguer l’amitié, comment savoir si elle est vraie, perenne, infinie, à l’épreuve des coups, à l’épreuve du temps qui passe? L’amitié est-elle différente de l’amour? A part la sexualité qu’est-ce qui différencie l’amitié de l’amour?

Je discute souvent avec mon compagnon, avec ma fille qui se passionne elle aussi depuis la terminale par la philosophie et souvent nous avons des débats intéressants autour de sujets cruciaux: l’amour, l’amitié, la maternité, la bienveillance, la fidélité, la famille…. Et je sens que sur ma fille le temps qui passe modifie aussi sa vision de la vie.

Comme le disait très justement Monsieur Alain Souchon je suis à moi toute seule « une foule sentimentale » et je suis toujours en train de me remettre en question et de remettre en question les rapports que j’entretiens avec mes congénères. Suis-je assez bienveillante? Suis-je aimable, suis-je suffisamment aimante, suis-je assez à l’écoute de l’autre?

Parfois, on s’embrase pour une personne et le feu retombe aussi facilement qu’il a pris pourquoi?

Pourquoi certaines amitiés sont-elles passagères? Est-ce aussi le cas de l’amour? Que ce soit en amitié ou en amour on sait au fond de nous si la relation est authentique ou si elle vient juste combler un manque, un besoin, une attente… Pourquoi à l’inverse, un ami ou un amour se révèle-t-il soudain au bout de quelques années, souvent d’ailleurs à la suite d’un évènement marquant et douloureux de notre vie ( deuil, maladie, dépression, perte d’emploi, chagrin d’amour…) c’est à cet instant précis qu’on prend conscience du lien qui existe et on prend conscience qu’on n’est pas seul.

Pour moi l’amitié rime avec fidélité, bienveillance, loyauté, écoute, disponibilité… autant qu’en amour.

Je prends la mesure aujourd’hui des précautions qu’il faut prendre pour savoir s’entourer des bonnes personnes, combien le temps est précieux, trop précieux pour le gaspiller avec des personnes avec lesquelles nous n’avons pas forcément de points communs. Savoir faire la différence entre la copine et l’amie, l’ami et l’amoureux, l’amoureux et l’amant?

J’ai vraiment pris conscience par exemple au moment de la séparation d’avec mon mari combien j’avais pris pour de l’amour ce qui n’en était pas. Un homme aimant m’aurait aider à me soigner plutôt que de ne penser qu’à son propre confort. L’amour n’est pas sacrifice, mais pour aimer il faut se sentir capable de se priver pour l’être qu’on aime, et cela je l’ai fait et à chaque fois que j’ai aimé, je me suis infligée beaucoup de privations par amour… Mais quand on aime on ne prend pas conscience qu’on se prive c’est quand l’amour s’est envolé qu’on réalise combien on a mis de choses de côté, combien on s’est oublié soi-même pour l’être aimé.

Et l’amour maternel, qui semble si évident on en parle ? quand on devient maman, on s’oublie pour que son enfant soit le plus heureux possible…

Mon bavardage est bien décousu dans ce billet, peut-être est-ce aussi toutes ces sorties au cinéma qui ne font que faire travailler encore mes méninges jamais fatiguées.

Tous ces films en ce moment qui abordent le sujet de l’amour,  avez-vous vu A star is born, Un homme pressé, Le Jeu, Le Grand Bain Mauvaises Herbes? Toutes ces histoires projetées sur l’écran pour nous rappeler combien il est important d’aimer, de prendre le temps d’aimer….. et combien il est délicat de trouver la bonne façon d’aimer …

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Crédits images: Pinterest



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