Le voyage ne forme pas que la jeunesse!

Pourquoi donc ai-je sans arrêt la bougeotte? Depuis toute jeune j’ai la passion des voyages, aujourd’hui je me sens toujours aussi « routarde », parfois il suffit d’une mélodie que j’écoute au volant de ma voiture pour avoir envie de tailler la route!!!

Quand j’étais en couple je faisais régulièrement des voyages car c’était le seul moyen que je trouvais pour échapper à mon travail. J’exerçais une profession difficile que j’adorais néanmoins mais dont il est compliqué de se détacher. Je ne parvenais pas à mettre de côté les soucis professionnels lorsque j’étais en congés, je pense que toutes les personnes qui travaillent dans le domaine du social éprouvent la même difficulté. Le seul et unique moyen que j’avais trouver pour vraiment décrocher et me changer les idées était de « tailler la route ».

J’avoue que partager la passion du voyage en couple est un véritable bonheur. Le voyage forme effectivement la jeunesse mais il ne fait pas que cela, il permet d’échapper aux réalités de notre quotidien, il vient « enrichir » la vie de couple car partager ensemble c’est tellement bon. Le voyage permet de découvrir d’autres paysages mais permet aussi de rencontrer d’autres cultures, d’autres femmes, d’autres hommes, différents de nous et ces rencontres nous modifient et parfois même nous aident à devenir meilleurs.

Aujourd’hui, je ne travaille plus et le voyage me démange autant qu’avant, je n’ai plus du tout le même train de vie que lorsque j’étais encore en couple et que je travaillais mais je n’ai pas renoncé à partir. Je pars autrement, je fais des voyages plus simples, plus courts, moins coûteux, je ne descends plus dans de beaux hôtels, je loge chez l’habitant et ceux sont ces types de voyages que j’ai trouvés les plus intéressants, les plus enrichissants pour moi, pour mon épanouissement personnel. Particulièrement quand je suis partie au Népal l’an dernier faire un trek.

Cela a été aussi le cas lorsque j’ai découvert l’Asie, l’Inde, et même le Maroc. Rencontrer des populations qui n’ont pas les richesses de l’Occident nous permet de relativiser nos désirs de posséder encore et toujours. Ici en Occident, en Europe la valeur des personnes dépend en grande partie de leur niveau de vie et de leur capacité à avoir plus toujours. La culture asiatique, la religion bouddhiste apprennent beaucoup sur le plan humain et nous enseignent à sentir le bonheur simplement.

En Asie, au Népal en particulier j’ai réalisé combien le bonheur est « intérieur » là-bas le niveau de vie est si bas que moi européenne j’avais pratiquement honte d’avoir autant. Les Népalais que j’ai rencontrés au cours de mon trek sur la chaîne des Anapurnas étaient des personnes si souriantes, heureuses simplement de voir le ciel au dessus de leur tête. Les repas sont semblables tous les jours (le dal, riz et lentilles), mais les sourires et les paysages ne sont jamais les mêmes…

Le voyage m’apporte et m’apportera toujours. Il est pour moi comme une thérapie, une boussole. Et à chaque fois que le spleen se réinstalle dans ma tête je boucle ma valise et je pars à la rencontre de nouveaux horizons….

Et vous, aimez vous les voyages? Sont-ils aussi importants pour vous que pour moi? Pour vous dire la vérité, pour moi les voyages forment la jeunesse mais une fois la jeunesse envolée, le voyage permet de la maintenir car aller au devant de la découverte et rester curieux de tout vous permet de rester JEUNES!!!

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De l’air!!

Oust du balai! Et oui j’ai besoin d’air, pas d’air au sens propre du terme mais d’air, d’espace, de clarté!

Je suis une grande maniaque du rangement et dès que mon espace quotidien est désorganisé ou encombré j’étouffe….c’est grave docteur?

J’ai de plus en plus besoin à l’intérieur de mon home d’espace vide, dans mes armoires, je ne veux plus que les cintres s’empilent, et en même temps comme toutes les femmes je me dis « oh mais cette petite veste elle est bien mignonne je devrais la garder! » mais au final pourquoi faire?

Je prends conscience de plus en plus que le désir de faire les boutiques s’amenuise, d’autant plus que je ne trouve plus la pièce rare originale, hors du lot qui va me faire vibrer! Acheter ne me fait plus plaisir autant qu’avant en tout cas dans le domaine de la mode. J’estime avoir beaucoup de jolis vêtements dans mon armoire et comme mon poids est une donnée assez invariable à quoi bon acheter plus. J’ai des basiques et il suffit de quelques accessoires pour donner justement l’originalité que je recherche à mes looks (chapeaux, foulards, bandeaux, bijoux,  sacs….) des petites pièces aux tons mode qui feront la différence sans coûter une fortune.

Donc cette année 2019 sera une année soft en matière de dépense vestimentaire.

Au niveau de la maison, je ressens un peu la même chose, dernièrement j’ai fait le tri de mon armoire à épices et j’ai pris conscience que j’avais trois pots de muscade et 6 paquets de levure (périmés évidemment) alors dans ce domaine aussi j’ai retroussé mes manches, fait un pas en arrière en me demandant ce qui était nécessaire en cuisine et ce qui n’était utilisé qu’occasionnellement. Inutile d’encombrer ma cuisine de temps de petits pots puisque je cuisine de moins en moins hélas! Mon envie de cuisiner est souvent proportionnel à mon appétit et l’appétit n’est pas mon point fort!

Je ne vous parlerais pas de mon placard à chaussettes car cela serait indécent, et le tiroir de la vaisselle, exit les tasses ébréchées, les verres aux rebords abîmés, on repart en 2019 propre, utile et léger!

Et les papiers on en parle? Alors là c’est la catastrophe quand je pense que j’ai été cadre, minutieuse, organisée, prévoyante maintenant tout part dans tous les sens à la maison, les ordonnances se mélangent avec les factures et au final je ne retrouve plus rien!

Donc j’ai décidé en ce début 2019 de remettre de l’ordre dans ma petite maison et de donner un grand coup de balai dans tout ce qui est inutile, d’ailleurs il est temps que je fasse de même dans ma tête. Oust, dehors les idées moroses, il est temps comme on dit que les étoiles se rallument! Et quand on met de l’ordre dans sa maison, on met aussi de l’ordre dans sa tête!

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Pause café!

J’ai toujours été attachée à la présentation d’une table et j’adore la jolie vaisselle alors c’est vrai que je craque régulièrement dans mon magasin Babou pour de nouvelles petites choses.

Récemment un peu lassée de mes anciennes tasses à café j’ai craqué pour ce petit service moderne, dans les tons que j’aime vert et gris qui s’harmonisent parfaitement avec le plateau également trouvé chez Babou.

Chez Babou, il est vraiment facile de se faire une pause café délicate et jolie, plateau, tasses, même la petit cafetière à piston vient de chez Babou. Je vous la conseille, la cafetière à  piston est une valeur sûre, et surtout elle vous donnera un bon café. La cafetière à piston est aussi dans l’air du temps, si vous êtes conscient de votre planète car pas de capsules, cette cafetière est écologique et vous pouvez réutiliser le marc de café pour votre jardin ou encore vous faire des gommages sous la douche!

Alors que pensez-vous de ces jolies tasses, votre petit service à café est joli et très raisonnable au niveau prix. Les tasses sont à 3 € pièce, le plateau à 8€ et la cafetière à piston à 7€.

N’hésitez pas à faire régulièrement un tour dans votre Babou et sachez que chaque semaine vous retrouverez les #bonplans. Faites vous plaisir à petit prix.

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Le doute….

Depuis toujours mais surtout depuis cette dernière année le doute s’est installé si fort que j’ai l’impression d’avoir la tête et le coeur broyés par un étau…

Si je regarde vraiment en arrière, au dessus de mon épaule, je prends conscience que je n’ai jamais vraiment siffloté sur le chemin de la vie. J’ai grandi, mûri en me posant des questions toujours…. Pas question pour moi de faire de ma vie « un long fleuve tranquille » à croire que cela n’était pas pour moi.

Déjà toute petite, quand mon père me trouvait assise le nez au vent et au soleil sur la terrasse quand nous vivions au Maroc, il me disait d’une voix forte « tu n’as rien d’autre à faire qu’à « glandouiller »?

Ainsi, je m’aperçois encore aujourd’hui que la contemplation est pour moi une activité « répréhensible » d’ailleurs, ne l’est-elle pas dans notre culture européenne, ne pas travailler, ne pas s’agiter, est très mal vu, ne pensez vous pas? On est tellement culpabilisé de ne rien faire qu’on invente même des applications (Namatata, Petit Bambou…) pour nous apprendre à nous poser, à ralentir, à méditer…. comme le font les Asiatiques, les yogis.

J’aurais tellement aimé connaître ce type de bonheur, le bonheur d’une vie légère, une vie douce, une vie où on cesse de regarder tout le temps où on mets les pieds, une vie où on ralentit, on se tranquillise un peu. J’aurais aimé faire de ma vie   » un long fleuve tranquille » plutôt que de douter tout le temps sur ma capacité à bien gérer, à bien contrôler, à bien sécuriser le périmètre….

J’ai passé ma vie à m’angoisser pour les autres, pour moi, mais surtout pour mettre à l’abri ma fille, l’élever dans le confort, la faire grandir en lui apprenant l’autonomie, la faire grandir en lui apprenant la connaissance, en lui inculquant la valeur des choses bien faites et bien pensées. Aujourd’hui je me rends compte que j’ai fait peser sur ses épaules toutes mes angoisses. Les angoisses de ne jamais en faire assez. J’ai eu tort il faut vraiment apprendre à vivre l’instant présent et à cultiver la contemplation et le plaisir d’être simplement vivant.

Aujourd’hui encore à mon âge le doute est là, est-ce que j’en fais assez, ai-je bien mené ma vie? Puis-je être fière de mon parcours? Il est toujours question d‘estime de soi? Les parents jouent un rôle primordial en la matière dans l’enfance, c’est eux qui distillent cette estime. Mon père n’a jamais eu d’estime pour moi, à ses yeux je n’étais jamais assez bien malgré mes réussites multiples, quant à ma mère qui m’a abandonnée elle devait sûrement avoir le même sentiment…

Alors durant toute ma vie et aujourd’hui encore, ma vie arrivant à son terme il est difficile de chasser ce doute, suis-je quelqu’un de bien? En ai-je assez fait?

Pourquoi cette bataille intérieure ne cesse-t-elle pas? Pourquoi la vie ne devient pas , en tout cas la fin de cette vie ne devient-elle pas « un long petit ruisseau tranquille  » qui irait tout doucement se déverser dans l’océan que j’aime tant…

Ce doute, encore plus présent quand on arrive à la retraite, est si insupportable que toute ma vie perd de son sens. Même si je m’agite, même si  mes neurones font le marathon dans ma tête je cherche désespérément le sens de ma vie….

Quel sens à ma vie? Pourquoi cette course folle ne prend-t-elle pas fin? Comme j’aimerais m’envoler comme un oiseau pour toucher les nuages et m’y asseoir pour enfin contempler la terre et ses merveilles…

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