Amour conjugal

Comment un homme peut-il rester amoureux de sa femme? Avez-vous quelques réponses à cette question cruciale en ces temps terribles où les divorces se ramassent à la pelle?

 

Quel est le secret? Y a-t-il un secret, une méthode pour garder bien au chaud cette petite flamme de l’amour? Un coup de canif est si vite arrivé? C’est tout le propos du dernier film de Daniel Auteuil, que j’apprécie autant comme réalisateur que comme acteur.

Avec « Amoureux de ma femme », il signe ici une comédie romantique très réussie qui fait sourire, détend mais fait également réfléchir sur la vie de couple!

L’histoire:

Daniel est très amoureux de sa femme, mais il a beaucoup d’imagination. Son meilleur ami (Gérard Depardieu) plutôt « pot de colle, insiste pour diner « entre couples » afin de lui présenter sa toute nouvelle, et très belle, amie.

Daniel se retrouve alors coincé entre l’attachement qu’il porte à son ami et à sa femme qui n’admet pas le fait que Gérard Depardieu puisse avoir plaqué sa femme (qui n’est autre que sa meilleure amie à elle) pour s’enticher d’une jolie jeunette. Au final, elle accepte avec mauvaise grâce le fameux dîner et prend sur elle en femme de bonne manière.

Mais lors du dîner, Daniel, semble perdre « un peu les pédales » et se laisse emporter, submerger par « des rêves » qui le surprennent lui-même.

Ce film est très particulier au niveau de sa composition car nous sommes, à certain moment, perdus entre la « fiction » ou « l’imagination de l’acteur » et la réalité de la situation vécue? Son imaginaire prend à un point tel le dessus que parfois nous pourrions croire à « un étourdissement » bien « réel » c’est assez stupéfiant, surprenant, déstabilisant!.

Au cours de ce dîner, organisé de manière quelque peu forcé, la femme de Daniel, brillamment interprétée par Sandrine Kiberlain,  va donc découvrir la personnalité de la jeune femme qui a poussé sa meilleure amie hors de la couche conjugale…et comme toute les femmes (solidarité oblige!), la jalousie, la méchanceté, la critique rappliquent au galop….

Il faut avouer que la fameuse nouvelle copine (Adriana Ugarte) est d’une beauté naturelle absolument « indécente »!!! D’entrée de jeu, cette beauté ne peut être considérée que comme dangereuse, perverse, insolente!!!

La beauté ne peut être assimilée qu’à de la perversité ou à un piège machiavélique. D’ailleurs les femmes belles sont souvent prises pour ce qu’elles ne sont pas, des « voleuses de maris » des « crache ta tirelire » !

Etre belle n’est pas un crime, certaines femmes se servent de leurs atouts, c’est la vie, les hommes font de même !!!! La seule précaution à prendre dans ce genre de piège est de garder la tête sage et claire et ne pas se laisser happer par le chant des sirènes!!!

L’herbe n’est pas forcément plus verte ailleurs, dites vous toujours que l’amour, si vous l’avez à la maison est la chose la plus précieuse et qu’il faut la chouchouter!

Toujours est-il, que Sandrine Kiberlain se retrouve avec le diable sous son toit et elle sent que son mari Daniel Auteuil, subjugué par tant de beauté, et jaloux de son meilleur ami,  perd les pédales et qu’il va falloir qu’elle trouve une façon de sauver son couple….

Il n’est pas question pour moi de vous révéler le film qui, au demeurant, est assez complexe à résumer. Un film joué comme une pièce de théâtre,  un vaudeville, des scènes jouées avec un extrême talent.

Les talents s’entremêlent entre celui de Daniel Auteuil, le candide aveuglé, Sandrine Kiberlain l’épouse méfiante, jalouse et futée, Gérard Depardieu doux comme le miel et aveugle de surcroît, et Adriana Ugarte, la beauté insolente au sourire de Joconde. Ce huit clos est une réussite absolue!

Ce qu’il faut retenir du film, en tout cas, ce que moi, j’en ai retenu, c’est que ce n’est en rien la beauté de votre mari ou de votre femme qui vous fait demeurer à ses côtés.

La beauté est éphémère, mais l’intelligence, la complicité, la connivence, l’attraction intellectuelle, la fierté, sont des éléments fiables et durables car le temps ne peut les altérer, bien au contraire si vous en prenez soin, si vous faites régulièrement attention à pratiquer « de la remise à niveau » vous pourrez garder cette vitalité qui séduira votre conjoint et vous persuadera que vous avez fait le bon choix!

Pour faire durer la flamme, ne vous endormez pas sur vos lauriers, continuez à vous faire plaisir l’un l’autre, un dîner romantique, deux places de concerts achetés en cachette, un petit week-end improvisé, une bouteille de champagne débouchée sans occasion particulière tout simplement parce que c’est bon et que la vie est trop courte pour remettre à demain les plaisirs qu’on peut s’offrir aujourd’hui!

Et n’oubliez pas de temps à autre à dire, écrire ou chanter votre amour!

Alors foncez mesdames, dites à vos hommes combien vous les aimez, et vous messieurs faites un détour pour un petit shopping et rapportez à votre amour le petit foulard qu’elle a repéré la semaine dernière en boutique ou apporter lui une rose, ou son dessert préféré,  c’est ringard mais je peux vous assurer que ça fonctionne!

Ne lâchez pas prise l’amour est un travail au quotidien! le risque de perdre l’amour qu’on aime est incessant alors on remonte ses manches et on ne laisse pas le bonheur quitter son coeur et la maison qui l’habite!

L’amour n’est pas quelque chose qu’on trouve sous le sabot d’un cheval tous les jours! Souvenez-vous en toujours!

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Crédits photos: Allociné.

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De l’eau et des larmes

Il n’était pas prévu que j’écrive un billet avant de m’envoler vers le Népal pour une retraite silencieuse mais je ne peux m’empêcher de vous murmurer l’émotion qui m’a envahie mercredi au cinéma.

Je me disais que ce film, ce chef d’oeuvre ne serait plus à l’affiche au moment de mon retour, donc j’ai donc poussé la porte de la salle obscure pour découvrir le dernier cadeau que nous a fait Guillermo Del Toro avec ce long métrage « The shape of water » traduit en français par La Forme de l’eau, mais je préfère de loin le titre anglais tellement plus évocateur, révélateur de ce qui nous attend. Le mot anglais, the shape, ne signifie pas seulement une forme, c’est une silhouette, une ombre, un reflet…. Le mot « forme » en français est un mot plus « pesant »  moins rempli de sens.

Je ne suis pas, en général, une grande fan de films de science-fiction, ou de fantastique, mais là j’avoue être complètement sous le charme beaucoup plus que je l’ai été lorsque j’ai découvert « Avatars ».

« The shape of water » n’est pas, pour moi, un film fantastique, il décrit une vérité, la vérité de l’humanité, la cruauté des hommes pour obtenir le « prestige », la gloire, les honneurs, pour être en tête, sur la plus haute marche du podium sans se soucier des conséquences ou de la manière de s’y prendre pour se hisser au sommet en faisant fi de tout principe d’humanité.

Aujourd’hui, malheureusement nous en sommes encore là, car même si Guillermo Del Toro nous présente « un conte », ce conte décrit l’état d’esprit d’une humanité à laquelle j’ai parfois honte d’appartenir.

Les hommes pêchent par vanité et ne cesseront jamais de le faire même si ils savent que notre planète est en voie de destruction….

Quand les hommes cesseront-ils de se croire différents ou supérieurs, la faune, la flore, la terre, la nature est bien supérieure et nous n’avons aucun droit de vie et de mort sur qui que ce soit sous prétexte que notre « shape » est différente.

Que l’on naisse blanc, noir, le corps couvert d’écailles, de plumes, que nous soyons une fleur, un arbre, un animal nous avons tous droit à la vie et j’avoue que le pire prédateur sur cette terre me semble être l’homme.

Ce film nous montre d’une manière subtile combien l’homme continue à avoir peur de tout ce qui ne lui ressemble pas et que la xénophobie est inscrite dans les gênes de l’humanité.

L’histoire:

Modeste employée d’un laboratoire gouvernemental ultrasecret, Elisa mène une existence solitaire, d’autant plus isolée qu’elle est muette. Sa vie bascule à jamais lorsqu’elle et sa collègue Zelda découvrent une expérience encore plus secrète que les autres…

Guillermo del Toro nous offre à travers ce film une projection, une image de ce que devient l’humanité, nous montre de manière subtile ce qui nous attend…

Au delà de ce message, au niveau visuel ce film est d’une esthétique rare, tout en couleur sépia, pour nous replonger plus aisément à une époque (1962) où l’homme n’était pas encore partie sur la Lune, et que les Américains et les Russes faisaient la course au « prestige ».

Le jeu des acteurs, comment vous dire, ils sont criants de vérité quelque soit le rôle tenu, le méchant (Michael Shannon), les deux femmes de ménage (Sally Hawkins et Octavia Spencer), le voisin (Richard Jenkins), tous méritent un grand coup de chapeau!

Et puis bien sûr ce film est une histoire d’amour, une identique histoire d’amour. Un témoignage poignant qui montre que l’amour naît entre deux personnes non cause d’un emballage mais bien à partir de l’attention qu’on porte à l’autre.

Combien l’amour grandit à force de rencontres, d’observation, de risques qu’on ose prendre, d’interdits qu’on viole pour aller à la rencontre de l’autre pour l’aider, le chérir, le soulager.

Ce film montre combien l‘amour est un geste avant tout altruiste, aimer ce n’est pas se regarder soi, mais regarder l’autre et faire briller son regard et en l’occurrence dans le film cela est montré d’une manière absolument magnifique. Lorsque « The shape » ressent  de l’amour sa peau se met à scintiller de milliers d’étoiles.

Merci, à Guillermo del Toro de m’avoir offert ce moment de félicité et d’émotion, une émotion qui, trois jours après, ne m’a pas quittée, merci de m’avoir convaincue que ma façon d’aimer est la bonne, que la direction que j’ai donné à ma vie est la bonne. De m’avoir montré qu’on ne peut se sentir humain en faisant le mal autour de soi ou en détournant les yeux à la vue de la détresse d’autrui.
Ce billet est très personnel même si il parle de cinéma, je voulais juste vous parler de mon émotion, des messages qui sont venus me percuter avec violence et vérité. Je voulais vous dire que l’émotion et les larmes ont été si intenses que j’ai été la dernière personne a quitté mon siège dans la salle tentant de calmer mon coeur.
Pour moi ce film n’est pas un conte, la princesse embrasse le crapaud qui reste un crapaud et c’est bien cela l’amour, être capable de tomber amoureuse d’un crapaud en faisant un pied de nez magistral au regard d’autrui.
Aimer est toujours une  prise de risque, l’amour n’est pas de l’eau de rose, l’amour c’est juste rendre l’autre heureux, le voir épanoui en étant auprès de lui ou loin de lui si les circonstances ne permettent pas d’être côte à côte.
L’amour pour soi, n’est pas de l’amour c’est de l’égocentrisme, un sentiment que je ne connais pas.
Je vous encourage à aller voir ce film, adepte ou non de films fantastiques, vous serez, j’en suis certaine, conquises et conquis et vous verrez peut-être votre regard sur le monde se modifier.
Je vous souhaite une très belle séance.
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La vie conjugale

La question récurrente qui est la mienne en ce moment tourne autour de l’amour tout à fait de circonstances puisque des milliers de couples vont fêter la St. Valentin, ceux qui s’aiment vraiment, ceux qui se supportent encore.

On n’a beau se dire que la Saint Valentin est une fête commerciale et que l’amour doit se célébrer tous les jours, car à mon sens, l’amour est un cadeau du ciel et que c’est l’unique chose qui donne un sens à la vie, marquer le coup le jour de la Saint-Valentin se fait de plus en plus. Peut-être tout simplement que dans cette société de plus en plus individualiste on a besoin de croire encore à l’amour.

Car que serait la vie sans amour? On se met en général en mouvement pour ceux qu’on aime, que ce soit nos parents, nos enfants, nos amoureux ou amoureuses, nos animaux domestiques mais la vie n’ a de sens que si on ne la vit pas égoïstement. La vie prend toute sa valeur quand on la partage avec la personne que l’on aime et que l’on a choisie et qui nous a choisie.

Mais si seulement ce choix pouvait être définitif, pourquoi y a t-il tant d’accidents de parcours en amour? Pourquoi tant de couples, c’est encore plus fréquent à notre époque, se séparent parfois après 10, 15 ou 20 ans de mariage?

Où est le bug? Comment l’éviter? C’est la question qui me tarode sans arrêt, moi qui était persuadée que mon dernier amour serait vraiment le dernier….qu’ai-je mal fait?

Il n’y a rien de plus difficile à réussir que la vie conjugale, contrairement à la vie professionnelle où on s’améliore au fil du temps, en matière de vie conjugale c’est un peu l’inverse, notre savoir séduire, notre savoir aimer se délite petit à petit sans même que nous nous en apercevions.

Conjugale vient du verbe conjuguer. Au tout début quand on apprend les conjugaisons à l’école, on s’applique, on répète, on réfléchit au moment d’écrire et petit à petit quand on devient adulte on oublie ses « conjugaisons ».

Un mariage tout neuf c’est beau, on s’applique chaque jour à chouchouter son conjoint, à le choyer, à lui apporter du réconfort, à acheter chez le boulanger son dessert préféré, à apporter des fleurs, à organiser une sortie, à aider aux tâches ménagères et petit à petit tout cela s’amenuise, tout cela se produit de moins en moins fréquemment et on tombe dans une routine meurtrière pour l’amour.

Pourquoi au fil du temps chaque partenaire oublie « comment conjuguer le verbe aimer » ou oublie les règles du « participe passé » du COD placé avant. La vie à deux devient banale et sans saveur et finit par lasser.

Certains couples s’en accommodent, mais je suis de celles qui ne s’en accommodent pas, pour moi l’amour est une plante dont on doit prendre soin tous les jours et encore plus, quand elle prend de l’âge car c’est à ce moment là qu’elle a besoin de plus de soin.

Alors en ce jour mémorable de Saint-Valentin, rappelez vous que l’amour ne rime jamais avec toujours sauf dans les films et les chansons. Maintenir un amour fort et vivant est un vrai challenge et vous devez reconquérir votre partenaire chaque jour, le surprendre, le flatter, l’aimer et lui montrer chaque jour qu’il est pour vous votre essentiel et que rien d’autre ne compte car perdre son amour est la chose la plus douloureuse qui soit.

Je souhaite à tous les amoureux de la terre une très joyeuse Saint-Valentin.

Prenez grand soin de votre rose, vous en êtes responsable. Souvenez-vous du « Petit Prince on devient responsable de ce qu’on a apprivoisé » Antoine de St Exupéry

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La guerre des sous

Pourquoi la majorité des querelles, grandes ou petites ont toutes pour origine l’appât du gain?

 

 

L’argent semble être devenu un véritable poison! Ceux qui en ont, en veulent davantage, ceux qui n’en n’ont pas le convoitent…. Pourquoi amasser de l’argent, amasser des biens, être propriétaire, avoir une voiture plus belle que celle du voisin, pourquoi vouloir toujours plus, pourquoi l’homme est-il éternellement insatisfait?

Pourquoi « avoir de l’avoir dans ses armoires » comme le chante si bien Alain Souchon devient-il la préoccupation principale de pratiquement chacun d’entre nous? La seule manière de se sentir « intégré » ou de se sentir « heureux »? Pourquoi oublions nous tous que nous ne sommes que « locataires » ici bas? Je ne dis pas que l’argent n’est pas important mais une fois que l’on a acquis un certain niveau de bien-être pourquoi la quête ne s’arrête-t-elle pas enfin?

Pourquoi ne pas poser ses valises, et respirer admirer le paysage, la nature, et se satisfaire simplement d’être en vie et en pleine santé.

L’amour et la santé voilà les seules richesses à mes yeux, que fait-on seul, même riche?

En ce qui me concerne, je suis persuadée et je n’ai jamais cherché l’appât du gain, gagner plus pourquoi faire? Très souvent, on ne dispose jamais de temps pour le dépenser!

J’ai toujours été « insensible » à l’appât du gain, amasser mais pourquoi donc? Je ne dis pas que je suis dédaigneuse face à l’argent, cela est bien agréable d’en avoir mais si j’ai épargné c’est avant tout pour sécuriser un tant soit peu le périmètre, surtout lorsqu’on est responsable d’un enfant.

Je suis heureuse aujourd’hui de ce que j’ai acquis et je ne convoite rien de plus si ce n’est la paix, la sérénité, l’amour. Il m’arrive comme tout un chacun d’avoir parfois « la fièvre acheteuse » mais c’est souvent lorsque je me sens vide à l’intérieur, mal aimée, délaissée et que mon parcours de vie perd de son sens…. Alors c’est dans ce cas que la méditation est bien utile, le questionnement, la prise de conscience est nécessaire. « L’oeil était dans la tombe est regardé Caïn » Car, si ce n’est la quête d’amour quel est mon véritable désir? Sûrement pas au fond d’avoir une nouvelle paire de chaussures!

Qu’est ce qui me pousse à continuer le chemin, l’achat de « l’iphone 8 » ou plutôt retrouver un compagnon de route, une main dans la mienne, un doux baiser sur mes lèvres, la visite d’une amie, le rire d’un enfant, le sourire d’un passant, les baisers baveux de mes chiens…qu’y a t-il de plus précieux que cela?

Je crois que je suis une foule sentimentale à moi toute seule, je vis dans le monde des « bisounours », je ne parviens jamais à montrer les dents et surtout pas pour des questions d’argent, il est si doux de donner sans que rien ne nous soit exigé, faire plaisir à l’autre n’est-il pas plus jouissif que de se gâter soi-même.

J’ai eu l’immense chagrin de perdre mon père en septembre dernier et en janvier, je reste inconsolable, malgré le fait que ce père a été absent pour moi, si dur parfois, si peu compréhensif, ma belle-mère de même, quant à mes deux soeurs elles dansent autour d’un héritage en espérant en tirer le meilleur parti.

Moi à ce jour, je prends conscience que le seul lien qui me liait à ce semblant de famille était mon père et aujourd’hui son silence, son départ ont définitivement mis un terme aux relations avec mes soeurs et ma belle-mère. Quoique belliqueuses, mes soeurs restent mes soeurs et je ne parviens toujours pas à comprendre en quoi la possession de tout un héritage va apaiser le chagrin d’avoir perdu un père et tout cela en écrasant par leur méchanceté leur soeur que je suis malgré tout, qu’elles le veuillent ou non, leur père est aussi le mien.

Je suppose qu’à chaque famille, ses problèmes, à chaque décès, un problème d’héritage et un partage difficile. Comment une famille qui se crée grâce à l’amour d’un homme et d’une femme peut-il se transformer en  une haine glaciale et sans limite.

Ce deuil, ce pseudo héritage, m’ont permis de réfléchir encore davantage à mon rapport  à l’argent et à la consommation c’est ce qui justifie ce billet aujourd’hui. Mon père était très économe et il laisse derrière lui des biens,  mais je me rends compte aujourd’hui que le chagrin de ne pas avoir eu de père ne sera remplacé par aucun pécule. Depuis toujours ma vie n’a rien eu de facile et que je me suis habituée depuis mes 20 ans  à me restreindre même au moment où ma situation professionnelle a été la plus avantageuse, j’ai continué à avoir le même train de vie et à faire attention à l’argent (entre autres pour mettre à l’abri ma fille).

Ainsi, aujourd’hui j’ai réussi à construire ma vie comme une fourmi, mais fière de l’être, j’ai choyé ma fille, choyé mes amies avec mes moyens, mais surtout pas avec de l’argent ou des cadeaux hors de prix mais avec toute ma disponibilité et mon amour et c’est tout cet amour qui me rend plus riche que beaucoup de personnes autour de moi, à commencer par mon ancienne famille, mes soeurs et ma belle-mère et je leur souhaite un jour de connaitre, elles aussi, le plaisir de donner sans rien attendre en retour.

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